Écologie: la coupole de Saint-Pierre s’est éteinte
À l’occasion de l’initiative «Earth Hour», la coupole de la basilique Saint-Pierre s’est éteinte le 23 mars 2024 durant une heure. Dans le monde entier, des centaines de monuments, comme le jet d’eau de Genève, ont également été plongés dans l’obscurité pour alerter les consciences face au réchauffement climatique.
La célèbre coupole de Saint-Pierre, dont la croix culmine à 136 mètres de hauteur, s’est éteinte à 20h30 hier soir. «Un geste symbolique pour sensibiliser et inspirer les femmes et les hommes de notre temps à respecter ‘Notre Mère la terre’ et à agir contre la crise climatique », a indiqué dans un communiqué le Père Enzo Fortunato, directeur de la communication de la basilique.
«Dans son encyclique Laudato si’ (parue en 2015 et consacrée à l’écologie, ndlr), le pape François nous rappelle que la question écologique doit être centrée sur l’éthique et la justice sociale», a expliqué le prêtre qui souligne le «défi sans précédent» auquel fait face l’humanité.
«En éteignant les lumières de la coupole de la basilique Saint-Pierre […], nous nous unissons dans la prière et l’action, témoignant de notre désir de protéger la ‘maison commune’ que Dieu nous a confiée», écrit-il encore.
Des centaines de lieux plongés dans le noir
Dans le monde, des centaines de monuments ont été plongés dans le noir dans le cadre de l’initiative Earth Hour lancée en 2007 par le mouvement écologique WWF. En Suisse, des villes telles que Delémont, Montreux, Morges, Lucerne, Locarno, Saint-Gall, Fribourg, Berne et Ecublens ont éteint l’éclairage de leurs monuments. Le Jet d’eau de Genève a lui aussi été éteint. UBS a coupé les lumières dans 160 succursales à travers le monde. À Rome, ce fut le cas du Colisée notamment. À Paris, la tour Eiffel, le Sacré-Cœur ou bien Notre-Dame de Paris ont également été plongés dans l’obscurité.
L’action est soutenue par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a précisé le WWF Suisse samedi dans un communiqué. «Earth Hour nous rappelle que nous pouvons tous – à grande et à petite échelle – contribuer à protéger notre maison commune et à assurer notre avenir», selon le Portugais.
L’an passé, «plus de 410’000 heures ont été données à notre planète par des sympathisants dans plus de 190 pays et territoires», revendique le WWF, qui a proposé à chacun d’éteindre ses lumières durant 60 minutes samedi soir.
«Face aux records de chaleur enregistrés en 2023, cette nouvelle édition marque l’urgence de protéger la nature», assure le mouvement qui rappelle qu’en 2023, le seuil symbolique des 1,5°c de réchauffement prévu par l’accord de Paris a été dépassé pendant plusieurs jours. (cath.ch/imedia/hl/ag/bh)