L'ex-commandant de la Garde suisse n’est pas accusé de délit routier

L’agence de presse ATS a indiqué avoir commis un erreur concernant l’ex-commandant de la garde suisse pontificale Daniel Anrig. Elle avait annoncé sa convocation devant un tribunal zurichois pour délit routier. Or la personne convoquée n’est pas l’ex-commandant, mais un homonyme.
Cath.ch avait repris, le 5 mars 2023, cette information qui s’est révélée fausse. Nous prions les personnes concernées de nous en excuser. La fausse information a été également corrigée. Les autres éléments de la nouvelle du 5 mars sont corrects. (cath.ch/kath.ch/rr/mp)  

L’ancien commandant de la Garde suisse pontificale Daniel Anrig doit à nouveau comparaître devant la justice, ayant refusé de payer une amende de 900 francs pour une infraction au code de la route.

Le ministère public lui reproche d’avoir roulé avec une Tesla à 85 km/h au lieu des 50 km/h autorisés lors d’une traversée d’une localité de la vallée de la Limmat. Il est convoqué au tribunal le 24 mars à Dietikon/ZH.

Daniel Anrig, âgé de 50 ans, fut le 34e commandant de la Garde suisse pontificale du 1er décembre 2008 au 31 janvier 2015. Nommé par le pape Benoît XVI, il avait été démis de ses fonctions par le pape François, non pas en raison de sa «sévérité excessive», mais suite à un «changement normal», avait précisé le pontife à un journal argentin.

Licencié par la commune de Zermatt

L’ancien commandant de la Garde suisse avait été libéré de sa détention préventive à Zurich, où il a passé trois mois, pour contrainte. En 2022, il a comparu devant un tribunal pour avoir menacé son ex-compagne et mère de leur enfant après qu’elle l’eût quitté. Aucune date de procès n’a encore été fixée.

Le quinquagénaire a occupé des postes de cadre dans la police cantonale zurichoise et glaronnaise. La commune valaisanne de Zermatt a engagé Daniel Anrig en novembre 2020 comme secrétaire communal avant de le licencier deux ans plus tard. (cath.ch/kath.ch/be)