Le pape pense aux mères «qui fuient les guerres et la famine»
Lors de l’Angélus récité le 1er janvier 2022, en regardant Marie tenir Jésus dans ses bras, le pape François a dit penser aux « jeunes mères et à leurs enfants qui fuient les guerres et la famine ou qui attendent dans des camps de réfugiés».
En ce premier jour de l’an où l’Église célèbre la Journée mondiale pour la paix, le pontife a rappelé que cette paix avait besoin de l’engagement de chacun pour demeurer.
Après avoir présidé la messe dans la basilique Saint-Pierre de Rome, le pape est apparu à midi à la fenêtre du Palais apostolique du Vatican pour réciter la prière mariale de l’Angélus. Devant une foule nombreuse rassemblée sous le ciel bleu de Rome, il a d’abord souligné le fait que Marie, en déposant son fils dans une mangeoire, l’avait offert à tous en transmettant ce « merveilleux message : Dieu est proche, à notre portée ».
Puis l’évêque de Rome a rappelé les temps incertains que la pandémie a engendrés dans le monde. « Nombreux sont ceux qui ont peur de l’avenir et qui sont accablés par les situations sociales, les problèmes personnels, les dangers de la crise écologique, les injustices et les déséquilibres économiques planétaires », a-t-il énuméré, avant d’avoir une pensée plus précise pour les femmes fuyant les conflits, la faim, ou restant dans des camps de réfugiés.
« En contemplant Marie déposant Jésus dans la crèche, le rendant ainsi disponible pour tous, nous nous rappelons que le monde change et que la vie de chacun ne s’améliore que si nous nous rendons disponibles pour les autres », a-t-il alors assuré.
La paix demande « des gestes concrets »
Alors que l’Église célèbre ce 1er janvier la 55e Journée mondiale de la paix, le pape a souligné qu’elle était à la fois « un don d’en haut et le fruit d’un engagement commun ».
S’il faut donc implorer la paix auprès de Jésus, il faut aussi la construire en faisant un « premier pas ». La paix demande « des gestes concrets », a-t-il insisté. « Elle se construit avec l’attention au plus petit, avec la promotion de la justice, avec le courage du pardon, qui éteint le feu de la haine ».
« Rentrons chez nous en pensant à la paix »
En marge de l’Angélus, le pape a aussi consacré ses appels à la paix, souhaitant qu’elle accompagne chacun à l’occasion de cette année qui commence. Rappelant que la paix s’établit avec le dialogue et entre les générations, par l’éducation et par le travail, le pape a salué tous ceux qui en font la promotion dans le monde.
« Rentrons chez nous en pensant à la paix », a-t-il alors proposé, avant de conclure : « la paix, la paix, la paix ; il nous faut la paix ! ». (cath.ch/imedia/hl/mp)