Etats-Unis: des transgenres infiltrés dans des séminaires
Un responsable de la Conférence épiscopale américaine a écrit à tous les évêques du pays, pour leur signaler qu’un nombre non spécifié de personnes transgenres ont été «admises à l’insu de tous» dans les séminaires diocésains et des maisons de formation d’ordres religieux.
L’archevêque de Milwaukee, Mgr Jérôme Listecki, qui préside le Comité épiscopal des affaires canoniques et de la gouvernance de l’Eglise, a déclaré dans un message daté du 22 septembre 2021, qu’il envisageait diverses options pour s’assurer que seuls les individus masculins par naissance soient ordonnés prêtres. Parmi les recommandations figurent les tests ADN et un certificat établi par un expert médical choisi par l’évêque.
Mgr Listecki affirme que son comité a été mis au courant de «cas où il a été découvert qu’une femme vivant sous une identité transgenre» avait été admise dans un séminaire ou une maison de formation d’un institut religieux. Dans un cas, les «dossiers sacramentels d’une personne avaient été obtenus frauduleusement pour refléter sa nouvelle identité».
Découverts avant d’être ordonnés
Dans tous les cas, rien dans les rapports médicaux ou psychologiques de ces personnes ne signalait des traitements antérieurs ou des opérations chirurgicales spécifiques. Le prélat a souligné qu’«heureusement», chaque cas de séminariste ou de religieux en formation transgenre avait été découvert avant qu’il ne reçoive le sacrement de l’ordre.
Le Code de droit canonique de 1983, stipule que l’évêque ne peut admettre au grand séminaire et ordonner uniquement des hommes (vir) qui possèdent les qualités physiques et psychologiques requises. (canon 1029)
«Un évêque diocésain peut exiger divers moyens pour établir la certitude morale à cet égard», a précisé Mgr Listecki, appelant à exercer une vigilance particulière. A noter que dans d’autres confessions chrétiennes, des candidats transgenres ont été admis dans les séminaires et maisons de formation. (cath.ch/ncr/mp)