Employés du Vatican: personne ne sera mis à la porte, assure François

« Vous, qui travaillez au Saint-Siège, vous êtes la chose la plus importante : personne ne doit être laissé de côté », a déclaré le pape François aux employés du Vatican le 21 décembre 2020. Il a assuré que personne ne sera mis à la porte.   

A l’occasion de ses traditionnels vœux, le pontife a invité le personnel qui travaille au Vatican à redécouvrir, contempler et annoncer le mystère de Noël. Le pape a exprimé sa reconnaissance pour le travail effectué « avec passion » par chacun des salariés au service de la Curie et de la Cité du Vatican.

Comme les autres institutions, le Saint-Siège subit les conséquences économiques de la crise sanitaire, a-t-il souligné. En cette période, il s’agit de satisfaire « les besoins légitimes » des employés et ceux du Saint-Siège.

La pandémie de Covid-19, un « moment critique »

Ce « moment critique » doit être surmonté avec bonne volonté et patience, a demandé le pape argentin avant de déclarer aux employés : « vous êtes la chose la plus importante, personne ne doit être laissé de côté, personne ne doit quitter son travail ». Il a assuré que chacun des dicastères cherchait les moyens de ne pas diminuer « le fruit » de leur travail en ce moment difficile. Et de lancer avec force et sous les applaudissements. : « Personne ne sera mis à la porte !»

« Tous ensemble nous devons travailler plus pour aider à résoudre ce problème qui n’est pas facile », a encore demandé le pontife. Il a fait remarquer avec humour qu’un tel problème ne pouvait être résolu avec une « baguette magique » et nécessitait la bonne volonté de chacun.

Noël suppose de sortir de l’apathie

La fête de Noël suppose de sortir « de notre torpeur, de l’ennui, de l’apathie, du désintéressement et de la peur », a invité le pape. A l’instar des bergers, il a donc appelé les employés à adopter trois attitudes : « redécouvrir, contempler, annoncer ». Il est important selon lui de redécouvrir la naissance de Jésus comme étant « le plus grand événement de l’Histoire ». « Vingt siècles se sont écoulés et Jésus est plus vivant que jamais ». Sans Lui, l’homme tombe dans le mal, « le péché, le vice, l’égoïsme, la violence et la haine ».

L’acte de contempler consiste à se laisser toucher par la tendresse de l’Enfant-Jésus, a poursuivi le pape et à découvrir un Dieu « plein de bonté et de douceur ». La grande signification de Noël est la suivante : « Dieu se fait homme pour que nous puissions devenir enfants de Dieu ». Il s’est incarné pour « devenir le frère aîné, le premier-né d’une multitude de frères ».

Chacun est enfin appelé à annoncer cette Bonne nouvelle au sein de sa famille ou encore au travail, où il n’est pas toujours facile d’entretenir des relations sereines, a demandé le chef de l’Eglise catholique. Comme les bergers, les hommes doivent s’en retourner chez eux transformés, « en glorifiant et en louant Dieu ». La joie et la sérénité doivent être au cœur de cette annonce. « Soyez joyeux », a-t-il exhorté, tout en mettant en garde les salariés contre la tentation des commérages. La joie est contagieuse alors que la médisance apporte la tristesse, a-t-il conclu. (cath.ch/imedia/cg/be)