«Nous serons jugés sur l'amour», déclare le pape
«Les hommes seront jugés sur leurs œuvres et leur attention aux plus pauvres», a rappelé le pape François lors de l’Angélus du 22 novembre 2020, prononcé depuis la fenêtre du Palais apostolique du Vatican. Le pontife a également fait mémoire du tremblement de terre survenu en Italie il y a 40 ans, dans la province d’Avellino (Italie).
Le Christ est le Seigneur de l’Histoire, le Roi de l’Univers et le Juge de tous, a souligné le chef de l’Eglise catholique. Mais cette royauté n’est pas effrayante, car le Christ est un juge plein de douceur et de miséricorde, a-t-il ajouté. «Il est le Roi mais il s’identifie aussi à la brebis perdue. Tel est le paradoxe chrétien».
Cette double identité du Christ indique la voie à suivre et le critère du Jugement universel. «Nous serons jugés sur l’amour, pas sur le sentiment», a-t-il expliqué, sur la compassion, les œuvres et la proximité envers les plus pauvres. À la fin des Temps, le Seigneur passera en revue son troupeau, en se positionnant du côté «des brebis avec lesquelles il s’est identifié». Il posera cette question: «As-tu été capable de perdre du temps pour prendre soin de moi à travers les plus pauvres?»
Un tremblement de terre dans la province d’Avellino
Après sa catéchèse, le pape a également eu une pensée particulière pour les populations des régions de Campagnie et de Basilicate, qui ont subi, il y a quarante ans, un tremblement de terre. Cet événement dramatique survenu le 23 novembre 1980, a causé des dégâts matériels encore visibles, a-t-il considéré.
Mais cet événement a aussi mis en lumière la solidarité des Italiens et a souligné les liens qui existaient entre les régions de l’Italie touchées par des tremblements de terre, a-t-il ajouté. Ces initiatives ont favorisé le chemin difficile de la reconstruction et surtout la fraternité entre les différentes communautés de la Péninsule. (cath.ch/imedia/cg/bh)