A l'occasion du 1er dimanche de la Parole de Dieu, le pape François a distribué des bibles | ©  Vatican Media
Vatican

Le pape François célèbre le premier dimanche de la Parole de Dieu

«Faisons place à la parole de Dieu» dans notre quotidien, a déclaré le pape François lors de son homélie prononcée le 26 janvier 2020. Le pontife célébrait une messe dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican à l’occasion du premier dimanche de la Parole de Dieu.

Cette journée a été instituée par le pape François en septembre dernier. C’est une première au Vatican et dans le monde entier: le pontife a célébré dans la matinée du 26 janvier, dans la basilique Saint-Pierre, une messe pour le premier dimanche de la Parole de Dieu. L’occasion de mettre, ou remettre, les Saintes Ecritures au cœur de la vie du chrétien.

Commentant le passage de l’Evangile de Matthieu (Mt 4, 12-23) lors duquel Jésus se rend en Galilée pour commencer à prêcher, le 266e pape a souhaité revenir «aux origines de sa prédication». Jésus, descendu sur la terre pour bannir les barrières et supprimer les «distances» choisit une Parole de «proximité» pour convertir les cœurs.

Une Parole qui nous parle de la vie

«Ecouter, au milieu des milliers de paroles de chaque jour, cette seule Parole qui ne nous parle pas des choses, mais de la vie», voilà ce à quoi a appelé le pape François dans son homélie. Pour cela, il faut faire place à la Parole de Dieu et «écouter chaque jour son appel».

«Lisons quotidiennement quelques versets de la Bible. Commençons par l’Evangile: tenons-le ouvert sur la table à la maison, portons-le avec nous dans la poche, lisons-le sur le téléphone portable», a conseillé le pontife. C’est par ce rapport quotidien que l’on découvre sa proximité, a-t-il expliqué.

La Parole du Seigneur doit être accueillie comme une lettre d’amour, elle doit consoler et encourager, a martelé le pape François. Dans le même temps, «elle provoque la conversion, elle nous secoue, nous libère de la paralysie de l’égoïsme. Parce que sa Parole a ce pouvoir: changer la vie, faire passer de l’obscurité à la lumière».

Jésus prêche d’abord dans une périphérie

Le pape a rappelé que Jésus a commencé à prêcher dans une région appelée «Galilée des nations», parce qu’elle était habitée par divers peuples, elle était un mélange de langues et de cultures. «Y vivaient des pêcheurs, des commerçants et des étrangers: ce n’était évidemment pas le lieu de la pureté religieuse du peuple élu. Et pourtant, Jésus a commencé par-là: non pas à l’entrée du temple de Jérusalem, mais dans la partie opposée du pays, dans la Galilée des nations, dans un lieu frontière, une périphérie».

Car, a-t-il insisté, la Parole ne va pas à la recherche de lieux préservés, stérilisés, sûrs, elle va au contraire dans «dans nos complexités, dans nos ténèbres». Jésus «n’a pas peur d’explorer nos cœurs, nos lieux les plus rudes et les plus difficiles. Il sait que seul son pardon nous guérit, que seule sa présence nous transforme, que seule sa Parole nous renouvelle».  

A la fin de la messe, le pape a accompli un geste symbolique, en remettant la bible à une quarantaine de personnes. (cath.ch/imedia/cd/vaticannews/be)

A l'occasion du 1er dimanche de la Parole de Dieu, le pape François a distribué des bibles | © Vatican Media
26 janvier 2020 | 13:08
par Jacques Berset
Temps de lecture : env. 2  min.
Partagez!