Le pape appelle à prier pour la fin du conflit en Ukraine
Le pape a assuré prier intensément pour la rencontre de Paris sur le conflit en Ukraine, lors de l’Angélus prononcé place Saint-Pierre le 8 décembre 2019. Le pontife a également évoqué la fête ce jour de l’Immaculée Conception : Marie «est un chef-d’œuvre, mais elle reste humble, petite, pauvre», a-t-il déclaré devant la foule rassemblée sous les fenêtres du Palais apostolique.
La guerre sévit en Ukraine, dans la région séparatiste du Donbass, depuis 2014 et a déjà causé la mort d’environ 25’000 personnes dont 13’000 civils. Après avoir récité la prière mariale de l’Angélus, le pape François a évoqué la tenue le lendemain à Paris d’une rencontre importante pour résoudre ce «douloureux» conflit.
Organisée sur le ‘format Normandie’, cette table ronde doit réunir les présidents d’Ukraine, Volodymyr Zelensky, de Russie, Vladimir Poutine, de France, Emmanuel Macron,et de la chancelière allemande Angela Merkel. Le pontife a assuré accompagner cette rencontre par une prière intense et a demandé aux fidèles de suivre son exemple, afin qu’une telle initiative de dialogue politique puisse contribuer à porter des fruits de paix et de justice à ce territoire et à sa population.
«Marie est un chef-d’œuvre»
Avant l’Angélus, le pape François a rappelé la célébration ce jour de la solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, qui est placée dans le contexte de l’Avent, un temps d’attente : Dieu accomplira ce qu’Il a promis. Mais en ce jour de fête, «on nous dit que quelque chose a déjà été fait, en la personne et dans la vie de la Vierge Marie», a-t-il déclaré.
«Nous considérons le début de cette réalisation», qui précède même la naissance de la Mère du Seigneur. La conception immaculée de Marie conduit à ce moment précis où la vie de Marie a commencé à palpiter dans le sein de sa mère Anne : il y avait déjà là «l’amour sanctifiant de Dieu», la «préservant de la contagion du mal» qui est l’héritage commun de la famille humaine.
Marie «est un chef-d’œuvre, mais elle reste humble, petite, pauvre», a souligné l’évêque de Rome. En elle se reflète la beauté de Dieu qui est tout amour, grâce, don de soi, s’est réjoui le pape. Que la fête de notre Mère nous aide à faire de toute notre vie un «oui» à Dieu, un «oui» fait d’adoration et de gestes quotidiens d’amour et de service. A l’occasion de cette fête, le pontife se rendra dans l’après-midi à la basilique Saint-Marie Majeure pour se recueillir avant de rendre un hommage à la Vierge devant sa statue place d’Espagne, dans le centre historique de Rome. (cath.ch/imedia/ah/mp)