Le pape François salue la foule Place Saint-Pierre | © Jacques Berset
Vatican

Le pape François réitère sa «ferme condamnation» des armes nucléaires

Le pape François a insisté sur «l’hypocrisie de parler de la paix en fabriquant et en vendant des armes» lors de l’audience générale du 27 novembre 2019 sur la place Saint-Pierre à Rome. Le pontife est revenu sur son 32e voyage apostolique en Thaïlande et au Japon et a réitéré sa «ferme condamnation» des armes nucléaires.      

Lors de la conférence de presse qu’il avait tenue devant les journalistes à bord de l’avion le reconduisant à Rome depuis Tokyo, le 26 novembre, le pape François avait déjà condamné  la détention et à l’usage des armes nucléaires. Il avait expliqué que le caractère immoral de ces deux aspects devait être inscrit au Catéchisme de l’Eglise catholique.

Le pontife est rentré à Rome le 26 novembre en fin d’après-midi de son voyage apostolique en Thaïlande et au Japon du 19 au 26 novembre. Lors de cette audience générale, l’une des dernières de l’année sur la place Saint-Pierre, il est revenu sur cet «intense» voyage.

«L’hypocrisie» des pays vendeurs d’armes

Le thème du voyage au Japon, a rappelé le pape François, était de «protéger chaque vie». Marqué par les stigmates des bombardements atomiques de la Seconde Guerre mondiale, ce pays doit se faire le «porte-parole du droit fondamental à la vie et à la paix». A Nagasaki et Hiroshima, le pape a rappelé la «ferme condamnation» des armes nucléaires et «l’hypocrisie de parler de la paix en fabriquant et en vendant des armes», avait-il affirmé sous les applaudissements des pèlerins.

La vie n’est pas seulement menacée par les armes atomiques, a expliqué le pape François. «Pour protéger la vie, il faut l’aimer, et aujourd’hui la menace sérieuse, dans les pays les plus développés, est la perte du sens de la vie. Les premières victimes du vide du sens de la vie sont les jeunes, c’est pourquoi une rencontre à Tokyo leur a été consacrée. J’ai écouté leurs questions et leurs rêves; je les ai encouragés à s’opposer ensemble à toutes les formes d’intimidation et à surmonter la peur et la fermeture en s’ouvrant à l’amour de Dieu, dans la prière et au service des autres».

La riche tradition spirituelle et culturelle de la Thaïlande

Avant le Japon, le pontife s’était rendu en Thaïlande, un «antique royaume» aujourd’hui «fortement modernisé». Il y a rendu hommage à la «riche tradition spirituelle et culturelle» du peuple thaï, «le peuple au beau sourire». Sur place, a-t-il indiqué, le pape a encouragé à s’engager pour «l’harmonie entre les différentes composantes des nations». Mais aussi «pour que le développement économique puisse aller au bénéfice de tous».

Après sa prise de parole, le pape François s’est tourné vers les personnes venues de France. Parmi elles, se trouvaient le groupe d’études sur les relations avec le Saint-Siège de l’Assemblée nationale française. Il a invité les personnes présentes à confier à la bonté et à la providence de Dieu les peuples de la Thaïlande et du Japon. Peu après, se tournant vers les germanophones, le pontife a demandé de prier pour lui et pour son ministère pour l’Eglise universelle. (cath.ch/imedia/pad/be)

Le pape François salue la foule Place Saint-Pierre | © Jacques Berset
27 novembre 2019 | 11:36
par I.MEDIA
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