L’aide aux victimes d’actes de violence

Nouvelle publication de Caritas Suisse (020588)

Lucerne, 2mai(APIC) Les victimes d’actes de violence n’étant pas encore

bien protégées par la législation suisse, Caritas Suisse vient de publier

le rapport d’une importante session sur cette question, ce qui va dans le

sens de l’initiative pour un projet de «loi fédérale sur l’aide aux victimes d’infractions contre la vie et l’intégrité corporelle» qui avait rencontré un vif succès en 1984 auprès de la population suisse.

Le groupe «Aide aux détenus» de Caritas Suisse a consacré sa session annuelle en automne 1987 à Zurich à la question de l’aide aux victimes. Selon

la loi actuellement en vigueur, la protection s’étend aux victimes d’infractions commises contre la vie et l’intégrité corporelle. Elle tient

compte aussi des effets secondaires qui entraînent la mort d’une personne

ou du moins portent atteinte à son intégrité physique, spirituelle ou sexuelle. Mais c’est tout.

Avec le nouveau projet, c’est la victime perçue dans une perspective

globale qui est visée, en tenant compte d’un accompagnement médical, d’une

prise en compte des enfants, d’une aide en cas de traumatisme, d’une aide à

la réinsertion dans la société etc.

L’attention portée à la victime repose ainsi sur 3 piliers : des conseils et une assistance multidisciplinaire qualifiée en prenant en compte

les aspects médical, psychologique, social, matériel et juridique. Second

pilier, la protection de la victime et de ses droits dans la procédure

pénale : repect de l’anonymat, assistance judiciare gratuite, jugement plus

expéditif quant aux prétention civiles. Enfin troisième pilier, l’indemnisation par les cantons du dommage et du tort moral subi par la victime.

«L’aide aux victimes», disponible à CARITAS Suisse, Service d’information,

Case postale, 6002 Lucerne, au prix de 6 francs. (apic/bd)

2 mai 1988 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 1  min.
Partagez!