Toussaint: «La sainteté est un don et un appel», affirme le pape
La sainteté est une «ligne d’arrivée» qui ne peut pas être atteinte seulement avec ses propres forces, mais avec la grâce de Dieu», a souligné le pape François lors de l’Angélus place Saint-Pierre à Rome le 1er novembre 2019, fête de la Toussaint. Le pontife a annoncé également qu’il célébrera la messe aux catacombes de Priscille le 2 novembre, jour de commémoration de tous les fidèles défunts.
«Nous sommes tous appelés à la sainteté !», a réaffirmé le successeur de Pierre. Les saints de chaque époque ne sont pas de simples symboles, selon lui, ni des êtres humains lointains et inaccessibles. Au contraire, ils sont des personnes qui ont vécu avec les pieds sur terre. Ils ont expérimenté la fatigue quotidienne de l’existence avec ses succès et ses échecs, trouvant dans le Seigneur la force de se relever toujours et poursuivre le chemin.
La sainteté est une «ligne d’arrivée» qui ne peut pas être atteinte seulement avec ses propres forces, mais avec la grâce de Dieu et notre libre réponse à Son appel. Ainsi, la sainteté est à la fois un don et un appel. Elle est quelque chose que l’on ne peut ni acheter ni troquer, a-t-il soutenu, mais accueillir. La sainteté implique seulement de vivre en pleine communion avec Dieu, «dès maintenant durant notre pélerinage sur Terre».
Il est donc fondamental pour l’évêque de Rome de remplir une série d’engagements quotidiens de sanctification malgré les devoirs et les circonstances de la vie et ses conditions. Il est également nécessaire de vivre toute chose avec amour et charité. Le souvenir des saints pousse à lever les yeux au ciel, a-t-il encore expliqué, non pas pour oublier les réalités de la Terre, mais pour affronter l’existence avec plus de courage et d’espérance.
«Culture négative sur la mort et sur les morts»
Après l’Angélus, le pape François a déploré la circulation ces derniers jours de messages de «culture négative sur la mort et sur les morts». Sans préciser à quoi il faisait référence, il a suggéré d’y répondre en se rendant si possible, dans un cimetière pour une visite et une prière.
Le pontife a également annoncé qu’il se rendra le 2 novembre aux catacombes de Priscille, lieu de sépulture des premiers chrétiens de Rome. Il y célébrera une messe pour commémorer tous les fidèles défunts. Développées entre les 2e et 5e siècles, ces catacombes abritent les tombes de nombreux martyrs ainsi que sept papes. (cath.ch/imedia/ah/mp)