La Fédération évangélique vaudoise dépose sa demande de reconnaissance
La Fédération évangélique vaudoise (FEV) a déposé le 9 avril 2019 sa demande de reconnaissance d’intérêt public auprès de l’Etat de Vaud, rapporte la FEV dans un communiqué.
Après avoir fait une première demande en 2007, il a fallu attendre la mise en vigueur du Règlement d’application (2016) pour préparer une nouvelle démarche, explique la FEV. Ce Règlement a nécessité des modifications importantes de ses propres statuts. Un dossier de présentation de tous les membres de la FEV a été remis en avril 2017. Après quoi, la Fédération protestante a reçu la Déclaration liminaire à faire signer par chaque membre.
La FEV reconnaît en substance que les signataires de la Déclaration liminaire s’engagent à respecter les règles qui prévalent dans l’ordre juridique suisse.
Première communauté en 1824
La FEV est composée des membres de 5 Fédérations agréées: l’Association des postes vaudois de l’Armée du salut, l’Union des Eglises évangéliques de Réveil, l’Association vaudoise d’Eglises évangéliques, l’Association des Eglises évangéliques apostoliques romandes et la Fédération romande d’Eglises évangéliques. La FEV fait partie de la Plateforme interreligieuse vaudoise et ses membres participent localement à de nombreuses activités œcuméniques, indique le communiqué. Dans le canton de Vaud, la première communauté évangélique date de 1824.
La constitution cantonale vaudoise prévoit que l’État et les communes sont tenus d’offrir des prestations aux Églises reconnues comme institutions de droit public. Il s’agit de l’Église évangélique réformée du canton de Vaud (EERV) et de l’Église catholique romaine dans le canton de Vaud (FEDEC-VD). La Communauté israélite de Lausanne et du canton de Vaud (CILV) n’est pas une Église, mais une communauté religieuse. Elle est reconnue d’intérêt public, mais à ce titre, elle ne bénéficie pas des mêmes prestations ou obligations. (cath.ch/com/rz)