Une délégation vénézuélienne reçue au Vatican
Une délégation vénézuélienne a été reçue à la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège le 11 février 2019 dans le cadre de la crise que traverse le pays.
Le Saint-Siège cherche à trouver « une solution juste et pacifique » à la crise au Venezuela, a déclaré Alessandro Gisotti, directeur par intérim du Bureau de presse du Saint-Siège. Alors que Juan Guaidó s»«²est proclamé président par intérim face à Nicolás Maduro, le président élu mais contesté, la crise s»«²est accentuée au Venezuela ces dernières semaines.
Pour Alessandro Gisotti, cette réception a donné l»«²occasion de réaffirmer la proximité du pape François ainsi que celle du Saint-Siège avec les Vénézuéliens, en particulier avec ceux qui souffrent. En même temps, a souligné le «»²porte-parole»«² du Saint-Siège, «»³a été exprimé le profond désir que soit trouvée de toute urgence une solution juste et pacifique»«³ à cette crise politique historique.
L»«²objectif visé, a encore affirmé le responsable de la communication du Saint-Siège, est de surmonter le conflit dans le respect des droits de l’homme en recherchant le bien de tous les habitants du pays. Par-dessus tout, la diplomatie vaticane cherche à éviter que le sang soit versé.
Le pape propose sa médiation
Le pontife argentin «»³suit de près l’évolution de la situation et prie pour les victimes et pour tous les Vénézuéliens», avait déclaré Alessandro Gisotti en janvier dernier. Le 5 février, le pape avait assuré être disposé à faire une médiation entre les différentes parties si celles-ci en exprimaient chacune la volonté. Ce qui représente une condition initiale nécessaire, pour le pontife. Le président Maduro avait affirmé le 4 février avoir écrit au pape pour lui demander son aide.
Le Venezuela, en crise depuis plusieurs années, a vu sa situation s’aggraver ces dernières semaines. L’Assemblée nationale – tenue par l’opposition – considère illégitime l»«²Ã©lection de Nicolás Maduro, réinvesti au début du mois de janvier comme chef de l’Etat. Le président de cette chambre s’est donc autoproclamé président de la République par intérim le 23 janvier. Une décision immédiatement reconnue par les Etats-Unis puis appuyée par certains pays européens comme la France, l»«²Allemagne ou l»«²Espagne. (i.media/pad/cath.ch/cmc)