Mgr Ramos représentera le Chili à la conférence sur la protection des mineurs

Mgr Fernando Ramos, secrétaire général de la Conférence épiscopale chilienne (CECh), participera à la conférence, convoquée en février par le pape, sur la protection des mineurs au Vatican. Il remplace le président de la CECh, Mgr Santiago Silva, a rapporté l’agence ACIprensa le 2 janvier 2019.

Face aux scandales des abus sexuels et de leur gestion par les évêques, le pape François a convoqué à Rome les présidents des conférences épiscopales du monde entier pour un sommet sur la protection des mineurs, du 21 au 24 février. Doivent également y participer les chefs des Eglises orientales, des représentants des congrégations religieuses et des hauts représentants de la Curie romaine. Au total, environ 180 personnes devraient être présentes.

Format inédit

Le pape a fait le choix de ce format inédit – les présidents des conférences épiscopales – pour convoquer à Rome les représentants de tous les évêques du monde. L’objet est donc de réunir l’Eglise universelle à Rome. Toutefois, une conférence épiscopale, celle du Chili, a fait savoir qu’elle serait représentée par son secrétaire général Mgr Ramos et non son président, Mgr Silva.

Ce dernier, également évêque aux armées du pays depuis 2015, a en effet été entendu fin octobre par la justice chilienne suite à une suspicion d’ensablement de cas d’abus, antérieurement à sa charge actuelle. «Afin d’éviter que l’attention ne se porte sur des analyses ou des commentaires qui peuvent être directement liés au président», de la CECh, celui-ci a donc demandé à Mgr Ramos de le représenter au sommet de février, a expliqué le secrétaire général au journal local La Tercera.

Le Chili est en effet un des pays particulièrement touchés par le scandale des abus et de leur gestion qui avait en particulier éclaté lors de la visite du pape François dans ce pays en janvier dernier. Suite à des polémiques, le pape avait rencontré personnellement des victimes chiliennes et convoqué à Rome tous les prélats du pays. Ceux-ci avaient collectivement remis leur démission au successeur de Pierre qui en a accepté sept sur 32 évêques en fonction. (cath.ch/imedia/xln/bh)