Les bénévoles, visage humain et chrétien de la société
Le travail nécessaire des bénévoles auprès des plus faibles montre le visage humain et chrétien de la société. Il ne doit cependant pas remplacer l’engagement des institutions publiques, a déclaré le pape François, le 30 novembre 2018, aux quelque 700 membres du Centre de service pour la solidarité bénévole en Sardaigne.
Le bénévolat est fondé sur la culture de la solidarité et de la gratuité, a expliqué le pape, et «contribue concrètement à la construction d’une société fraternelle». Le service volontaire de solidarité, a-t-il loué, permet de s»«²ouvrir aux besoins de l’autre, aux exigences de la justice, à la défense de la vie, à la protection de la création.
Mais si l»«²engagement personnel et bénévole est nécessaire, a déclaré le pontife, les volontaires ne doivent pas faire un travail de substitution dans le champ social. Ils contribuent à donner un visage humain et chrétien à notre société mais leur engagement doit aussi faire prendre conscience à l’opinion publique de la nécessité de s»«²engager pour le bien commun, en faveur des faibles et des pauvres.
Le pontife a donc recommandé de conserver une attitude de collaboration avec les institutions. Et ce, afin que le bénévolat soit réalisé dans un esprit de compréhension et d’unité pour rendre l’engagement auprès des plus démunis plus qualifié et efficace. De leur côté, les institutions publiques doivent s»«²efforcer de créer des conditions générales favorables.
Le Centre de service pour le bénévolat «»²Sardaigne solidaire’ était reçu en audience à l’occasion son 20e anniversaire. Son président, Giampiero Farru, était présent ainsi que certains prélats sardes, au premier rang desquels le cardinal Giovanni Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour la cause des saints. (cath.ch/imedia/pad/bh)