Les chrétiens ont un rôle à jouer dans la reconstruction de l'Irak, estiment le pape et le président irakien
Il est nécessaire de «garantir» la sécurité des chrétiens en Irak et de leur donner un rôle dans la reconstruction du pays, a convenu le pape François avec Barham Salih, président de la République d’Irak, qu’il recevait en audience au Palais apostolique du Vatican le 24 novembre 2018.
Au cours d’un échange en tête-à-tête de quelque 23 minutes, les deux chefs d’Etat sont revenus sur les bonnes relations bilatérales. Ils ont salué l’importance des efforts conjoints pour affronter les défis du processus de réconciliation pour favoriser l’unité nationale. Notamment par le »dialogue entre les différentes composantes ethniques et religieuses» afin de restaurer la confiance et la coexistence pacifique.
«Présence historique» des chrétien en Irak
Le pape François et Barham Salih ont en particulier échangé sur la «présence historique» des chrétiens en terre irakienne. Ceux-ci, se sont-ils accordés, apportent une contribution significative à la «reconstruction du tissu social» bien que de nombreux chrétiens ont été contraints à abandonner l’Irak après la guerre de 2003 et plus encore après l’invasion par l’organisation Etat islamique en 2014. Il est donc nécessaire de garantir leur sécurité et de les impliquer dans la construction du futur du pays.
Lors du traditionnel échange de cadeaux, Barham Salih a offert au chef de l’Eglise catholique une statue en argent représentant un palmier. Le pape a pour sa part donné un médaillon représentant deux rameaux d’oliviers s’entrecroisant, un symbole de la paix. Cherchez ce qui unit, a-t-il demandé au président irakien en lui présentant l’objet. Le pontife a également remis une copie signée de son message pour la Journée de la paix 2018 ainsi qu’un exemplaire de son encyclique Laudato si’ (2015). (cath.ch/imedia/xln/bh)