Le pape prie pour les victimes en Centrafrique et en Californie
Lors de l’Angélus, le 18 novembre 2018 place Saint-Pierre, le pape François a prié pour que cessent «les violences en Centrafrique», après un massacre survenu trois jours plus tôt. Le pontife a également confié au Seigneur les victimes des incendies en Californie.
Une attaque par les rebelles de l’Union pour la Paix en Centrafrique, l’UPC, dans un camp de réfugiés du diocèse d’Alindao a fait au moins 42 morts, le 15 novembre 2018. Deux prêtres y ont été tués, a déploré le pontife: Mgr Blaise Mada, Vicaire Général du diocèse d’Alindao et l’abbé Célestin Ngoumbango, curé de la paroisse de Kongbo.
«Prions pour les morts et les blessés et pour que cessent toutes violences dans ce bien aimé pays qui a tant besoin de paix», a déclaré le pape avant de réciter un Ave Maria avec la foule rassemblée sur la place Saint-Pierre. Le 6 mai dernier, le pape François avait déjà appelé à prier pour la République Centrafricaine, frappée par des attaques. Le 1er mai, des hommes avaient pris d’assaut l’église Notre-Dame de Fatima à Bangui, la capitale, alors que les fidèles y célébraient la messe. L’attaque avait fait 16 morts, dont un prêtre, ainsi que 99 blessés. En représailles, une mosquée avait été incendiée.
Incendies et gel aux Etats-Unis
Le pontife a également prié spécialement pour les personnes touchées par les incendies qui ravagent la Californie, mais aussi par le gel sur la côte Est des Etats-Unis. Que «le Seigneur accueille dans sa paix les défunts, réconforte les familles et soutienne ceux engagés dans les secours», a-t-il déclaré.
Le bilan de l’incendie en Californie a atteint 71 morts et plus de 1’000 personnes sont portées disparues. Par ailleurs, la vague de froid dans l’est des Etats-unis a privé d’électricité plus de 380’000 personnes, le 15 novembre, et au moins 8 personnes ont perdu la vie dans les carambolages générés par la neige et les pluies verglaçantes.
Evoquant la Journée mondiale de la pauvreté célébrée le jour même, le successeur de Pierre a exprimé sa proximité avec tous ceux qui vivent dans des conditions de pauvreté. Cette journée, a-t-il affirmé, se veut être «un signe d’espérance et une motivation afin de devenir des instruments de miséricorde dans le tissu social». (cath.ch/imedia/ah/rz)