Les racines d'un peuple fertilisent l'avenir, affirme le pape à l'audience générale
Ceux qui ont traversé de dures épreuves dans le passé sont les «racines d’un peuple» et doivent être protégés, a déclaré le pape François de retour des pays baltes, lors de l’audience générale du 26 septembre 2018.
Dans les pays baltes, «beaucoup se sont éloignés de la foi», a regretté le pape. Le défi de ce voyage apostolique était donc de renforcer la communion entre tous les chrétiens, déjà développée au cours des diverses persécutions, notamment par les soviétiques.
Pendant son voyage apostolique, le pontife a ainsi estimé utile d’encourager en particulier le dialogue entre la génération des personnes âgées et celle des jeunes. Le pape a alors appelé à protéger avec la grâce de Dieu ceux qui ont traversé de dures épreuves, car ils sont les racines d’un peuple. «Le contact avec les racines, a-t-il affirmé, peut continuer à fertiliser le présent et l’avenir».
L’enjeu est de ne pas de durcir à l’intérieur, mais de rester ouvert et tendre à l’esprit et au cœur. Cela devient possible par la sève du Saint-Esprit, dans la prière et l’écoute de la Parole. Ainsi, a-t-il souligné, de nouveaux germes pourront naître dans la société et porter leurs fruits.
Le pape a également incité les prêtres et religieux à «garder le souvenir des martyrs et à suivre leur exemple, car la persévérance dans l’amour de Dieu est essentielle à l’espérance». Dans cette optique, le pape a rendu hommage aux victimes juives du génocide commis en 1943 par les nazis dans le ghetto de Vilnius, «antichambre de la mort», et à ceux torturés par le régime communiste. (cath.ch/imedia/ah/bh)