Le pape François est arrivé en Lituanie, 37e pays visité depuis le début du pontificat
Le pape François est arrivé en Lituanie, le 22 septembre 2018 à 11h16 (UTC+3), à bord du vol AZ4000 de la compagnie Alitalia. Au cours de cette première journée d’un voyage de quatre jours, il restera dans la capitale du pays, Vilnius.
Devant les journalistes présents à bord de son avion, l’évêque de Rome a souligné les ressemblances et différences des trois pays visités au cours de ce 25e voyage. Ils ont à la fois une histoire commune et différente, a-t-il insisté. Si les pays baltes sont souvent vus comme une seule entité régionale, il existe en effet de forts contrastes, qui se manifestent notamment au plan religieux : la Lituanie est catholique, la Lettonie protestante, et l’Estonie plutôt orthodoxe – même si largement incroyante.
A l’arrêt de l’appareil sur le tarmac de l’aéroport international de Vilnius, le pontife doit être accueilli par le nonce apostolique en Lituanie, Mgr Pedro López Quintana. Accompagné du chef du protocole, il montera à bord de l’avion, comme le veut la tradition.
Une première partie officielle
Le successeur de Pierre descendra ensuite les marches pour retrouver au pied de l’Airbus la présidente du pays, Dalia Grybauskaitė. Passant devant une garde d’honneur, les deux chefs d’Etat se présenteront mutuellement leurs délégations respectives, après un salut aux deux drapeaux. Puis, ils se dirigeront vers le salon VIP de l’aéroport.
Pour sa première étape en Lituanie, le pape François retrouvera Dalia Grybauskaitė, pour une visite de courtoisie au palais présidentiel. Après un échange de cadeaux et une signature sur le livre d’or, ils se dirigeront vers la place attenante pour des discours devant les autorités du pays.
Après un déjeuner à la nonciature et un temps de repos, le successeur de Pierre dédiera le reste de sa journée aux fidèles catholiques. Il doit ainsi se rendre dans le sanctuaire de la Mère de la miséricorde, pour y prier le 3e mystère glorieux du chapelet. Puis, il s’adressera aux jeunes réunis devant la cathédrale, avant de visiter l’édifice religieux, dernière étape officielle de cette première journée de voyage.
Quatre jours, trois pays, cinq villes
Au cours de ce voyage de quatre jours, le ontife visitera trois pays et cinq villes.
A bord d’un Airbus A320 de la compagnie italienne Alitalia, le pape a parcouru les 1.703km qui séparent Rome de l’aéroport de Vilnius, capitale de la Lituanie. Ce pays est ainsi le premier des trois pays baltes visité par le pape, et aussi celui où il restera le plus de temps. Les 22 et 23 septembre seront ainsi dédiés à la Lituanie, le 24 à la Lettonie, et le 25 à l’Estonie avant un retour à Rome. Chaque soir, le pontife rentrera à Vilnius.
C’est un véritable voyage marathon qui attend le chef de l’Eglise catholique: trois pays, cinq villes et pas moins de quinze prises de parole publiques. Et ce, en seulement un peu plus de trois jours et demi sur place. Il s’agit d’ailleurs du sixième voyage où le pape prononcera le plus de discours, alors que onze déplacements hors d’Italie ont été plus longs.
Rendre hommage aux victimes du régime totalitaire soviétique
Un quart de siècle après la chute de l’URSS, le successeur de Pierre devrait rendre hommage aux victimes du régime totalitaire soviétique. Le 23 septembre, il ira ainsi dans un musée installé dans les anciens locaux du KGB à Vilnius. Il se recueillera en particulier dans la cellule qui servait de salle d’exécution. Le 24 septembre, à Riga, en Lettonie, il participera aussi à une cérémonie au pied du Monument de la liberté.
L’œcuménisme devrait être une autre thématique importante de ce 25e déplacement hors d’Italie. Catholicisme, protestantisme et orthodoxie cohabitent en effet dans les trois pays baltes. A Riga, le pape participera à une prière œcuménique. A Tallinn, il s’agira d’une rencontre œcuménique avec les jeunes. Dans les deux cas, les événements auront lieu dans des édifices luthériens.
Tant en Lituanie, qu’en Lettonie et en Estonie, l’évêque de Rome devrait aussi s’attacher à redonner une espérance aux habitants. Ces trois pays sont effectivement marqués par des taux de suicide et d’alcoolisme particulièrement hauts. De même, leur population totale est en chute libre depuis les années 1990 et la fin de l’URSS. (cath.ch/xln/mp)