Trois jeunes et un homme politique reconnus vénérables
Le pape François a approuvé la reconnaissance des vertus héroïques de quatre catholiques décédés au 20e et au 21e siècles, a annoncé le Saint-Siège le 5 juillet 2018. Parmi eux, trois sont morts avant leurs 25 ans, tandis que le dernier, un élu italien, a laissé la réputation d’avoir été un ›saint maire’.
Reconnu vénérable, Carlo Acutis est né en 1991 en Angleterre avant de retourner en Italie, pays d’origine de ses parents. Il montre très vite une grande piété. Après sa première communion à 7 ans, il se rend quotidiennement à la messe, prie le chapelet tous les matins et se confesse toutes les semaines. En plus de cela, il se dédie aux autres, tant par le bénévolat que par l’amitié.
En septembre 2006, le jeune Italien est diagnostiqué d’une leucémie. Il accepte ses souffrances, les offrant pour l’Eglise, le pape et les jeunes. Moins d’un mois plus tard, le 12 octobre, Carlo Acutis décède. Sa cause en béatification a été ouverte le 13 mai 2013, jour de la fête de Notre-Dame de Fatima, dont il était particulièrement dévot.
«Vive Jésus et Marie !»
Autre nouveau vénérable à la fois italien et décédé jeune, Pietro Di Vitale, est né en Sicile en 1916. Membre de l’Action catholique et du Tiers-ordre franciscain, il entre au grand séminaire en 1933. Peu après, il est atteint de maux de ventre qui l’affaiblissent progressivement. Il meurt le 29 janvier 1940, en déclarant à sa mère, à ses côtés : »maman, vive Jésus et Marie !»
Les vertus d’un élu
Egalement reconnu vénérable, Giorgio La Pira est lui aussi né de Sicile, en 1904. Retournant au christianisme à l’occasion de ses études universitaires, il devient tertiaire dominicain. Ensuite professeur à Florence, il marque par sa piété et son dévouement pour les plus pauvres. Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, il s’engage en politique, est élu député puis est nommé secrétaire d’Etat.
En 1951, Giorgio La Pira est élu maire de Florence et se fait peu à peu connu dans le monde entier pour son engagement pour la paix et le dialogue interreligieux. Correspondant fréquemment avec Jean XXIII, il est consulteur laïc lors du concile Vatican II. Après avoir quitté la mairie de Florence en 1965, il se retire de la vie publique avant de décéder en 1977. Dès ses obsèques, les Florentins l’appellent le ›saint maire’.
Une rencontre avec un futur saint
Seule non-italienne de ces nouveaux vénérables, Alexia González-Barros est né en 1971 en Espagne, dans une famille engagée au sein de l’Opus Dei. Dès son plus jeune âge, la fillette est atteinte de maladie. Elle peut tout de même se rendre à Rome en 1979 pour sa première communion et rencontre à cette occasion le pape, saint Jean Paul II. A 13 ans, une tumeur la rend paralytique. Alexia González-Barros décède quelques mois plus tard, le 5 décembre 1985 en montrant un courage exemplaire. (cath.ch/imedia/xln/mp)