Rome: Je suis totalement contente, affirme Medea Sarbach à l'issue de la réunion pré-synodale
«Je suis pleinement satisfaite, on a pu parler sans censure, dans un grand respect des opinions des uns et des autres, sans jugement», confie à cath.ch la Bâloise Medea Sarbach à l’issue du rassemblement pré-synodal sur la jeunesse qui s’est tenu à Rome du 19 au 25 mars 2018. Le document final sera transmis aux évêques participant au Synode sur le thème de la jeunesse qui se tiendra en octobre prochain au Vatican.
A 23 ans, Medea, étudiante en théologie à l’Université de Fribourg, est enthousiaste à l’idée de transmettre l’expérience qu’elle a vécue au sein de cette réunion de travail qui a vu venir à Rome quelque 300 jeunes de tous horizons – catholiques, mais également juifs, musulmans, bouddhistes, orthodoxes, agnostiques, athées… – et de tous les continents. Elle a confiance que le document final, publié ce samedi 24 mars 2018 à l’issue des travaux des jeunes délégués, sera pleinement pris en compte par les participants à la XVe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques qui se tiendra en octobre sur le thème «La jeunesse, la foi et le discernement vocationnel».
L’Eglise doit faire confiance aux jeunes
«Il est important que l’Eglise fasse confiance aux jeunes et qu’elle les accompagne davantage pour discerner leur vocation personnelle», dit-elle. Elle-même a fait l’expérience, partout où elle est allée – que ce soit en Suisse, en Colombie ou aux Etats-Unis – que l’Eglise peut être accueillante et peut aider les jeunes dans leur processus de discernement. Mais la réalité n’est certes pas la même partout, concède-t-elle, en pensant notamment aux réalités vécues dans les pays en développement.
Déléguée par la Conférence des évêques suisses (CES), Medea a participé à un groupe de travail anglophone d’une quinzaine de jeunes venus des Etats-Unis, d’Angleterre, d’Allemagne, de Pologne, de Croatie, de Grèce, de Turquie, mais également de Thaïlande, des Philippines, d’Iran, du Malawi, de la Sierra Leone et de Tanzanie. La jeune étudiante en théologie a découvert que, malgré de grandes différences de cultures et de situations sociales, les jeunes rassemblés à Rome avaient de nombreux points communs.
Chaque chrétien doit porter témoignage de sa foi
Chaque chrétien doit porter témoignage de sa foi, estime Medea. Elle demande que l’Eglise ne s’adresse pas seulement aux catholiques, mais qu’elle poursuive le dialogue avec tout le monde, qu’elle s’adresse également aux membres d’autres religions, aux indifférents, aux agnostiques, aux personnes athées. En même temps, elle insiste aussi sur l’importance que tous les chrétiens portent témoignage de leur foi, chacun dans sa vie quotidienne et selon sa vocation personnelle.(cath.ch/be)