Sur la Chine, il n’y a pas de divergence entre le pape et ses collaborateurs
Suite à la lettre ouverte du cardinal chinois Joseph Zen, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, Greg Burke, a effectué le 30 janvier 2018 une mise au point sur les relations du Vatican avec la Chine. Il a réfuté les informations sur une «prétendue divergence de pensée» entre le pape François et ses collaborateurs de la Curie romaine.
Sur les questions chinoises, le pape est en contact permanent avec ses collaborateurs, affirme le Saint-Siège, et en particulier avec la Secrétairerie d’Etat. Le pontife est ainsi informé de manière «fidèle et détaillée». Sur la situation de l’Eglise catholique ainsi que sur les «étapes du dialogue» avec la République de Chine, que le pape suit avec une «attention spéciale».
Il est donc «surprenant et regrettable», insiste le communiqué du Saint-Siège, que des personnalités d’Eglise affirment le contraire, alimentant ainsi «confusions et polémiques». Le 29 janvier, le cardinal chinois Joseph Zen, archevêque émérite de Hong Kong, avait laissé entendre que le pape n’était pas sur la même longueur d’ondes que ses collaborateurs.
Le cardinal Zen s’oppose à un éventuel accord du Vatican avec le gouvernement chinois sur la question des nominations d’évêques. Accord qui reviendrait selon lui à «vendre» l’Eglise catholique à la Chine. Le haut prélat avait aussi précédemment désapprouvé la politique menée en Chine par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, parlant de son «optimisme forcé».(cath.ch/imedia/ap/mp)