Le pape François sur les traces de Padre Pio en 2018

Le pape François se rendra en visite pastorale à Pietrelcina et à San Giovanni Rotondo, au sud-est de l’Italie, le 17 mars 2018, a annoncé le Saint-Siège le 19 décembre 2017. Ces deux lieux sont étroitement liés au saint capucin Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968).

La visite à Pietrelcina, a précisé Greg Burke, se déroulera dans le cadre du centenaire de l’apparition des stigmates de Padre Pio. La seconde, à San Giovanni Rotondo, marquera le cinquantième anniversaire de la mort de ce saint, très populaire en Italie.

Rencontre avec les capucins

Pour ces visites, le pontife quittera le Vatican en hélicoptère à 7h du matin pour une arrivée à Pietrelcina une heure plus tard. Il s’arrêtera brièvement à la chapelle des Stigmates, avant de s’adresser aux fidèles présents. Puis, il ira à la rencontre de la communauté des capucins et d’une partie des fidèles.

Le successeur de Pierre quittera Pietralcina en hélicoptère à 9h, pour arriver à 9h30 à San Giovanni Rotondo. A 10h, il visitera le département de pédiatrie oncologique de l’hôpital, fondé par Padre Pio. A 11h, le pontife célérera la messe sur la place de l’église San Padre Pio. A l’issue de celle-ci, il saluera les religieux capucins. Son départ est prévu à 12h45, pour atterrir au Vatican à 13h45.

Un confesseur qui attire les foules

Capucin et confesseur infatigable, Francesco Forgione, plus connu sous le nom de Padre Pio, a consacré toute sa vie au salut des âmes. Né en 1887 à Pietralcina, il rejoint l’Ordre des capucins à 15 ans avant d’être ordonné prêtre en 1910, puis est envoyé le 28 juillet 1916 au couvent de San Giovanni Rotondo, où il restera jusqu’à sa mort, en 1968.

En 1918, à l’issue d’une messe, il reçoit les stigmates du Christ. Il portera ces plaies aux mains, aux pieds et à la poitrine pendant plus de 50 ans, ce qui attirera des foules de journalistes et de médecins, mais surtout de nombreux fidèles souhaitant rencontrer le capucin.

Padre Pio a été béatifié en 1999 par Jean Paul II au Vatican, avant d’être canonisé trois ans plus tard, le 16 juin 2002. (cath.ch/imedia/xln/rz)