57 pays ouvrent le calendrier de l'»Avent autrement»
Les fenêtres du calendrier en ligne de l’»Avent autrement» ont été ouvertes dans 57 pays par 40’000 internautes en 2016. Un succès que n’avait pas imaginé l’équipe œcuménique qui le réalise depuis 7 ans, à Lausanne. Explications à deux jours de la publication de l’édition 2018.
«Le calendrier s’exporte très bien. Un débouché auquel nous n’avions pas pensé lorsque nous l’avons mis en ligne, il y a trois ans», indique Stéphanie Bernasconi, formatrice au Service catholique de la Catéchèse Vaud. Sept ans après son lancement, trois ans après sa mise en ligne, un tiers des 40’000 internautes qui ont ouvert les fenêtres du calendrier 2016 venaient de 57 pays. 36 nationalités étaient représentées il y a trois ans.
Des participants du monde entier
Un quart d’entre eux sont français. «Tous les pays francophones occidentaux sont représentés», ajoute Stéphanie Bernasconi qui cite aussi des pays africains, et même l’Ile Maurice. La fréquentation internationale augmente chaque année. Elle compte aussi des Suisses expatriés.
Beaucoup de Suisses vivant à l’étranger ne peuvent pas rentrer au pays pour les fêtes. Le calendrier est un bon moyen de garder un lien avec leur patrie. «C’est d’autant plus vrai pour ceux qui vivent dans des pays à minorité chrétienne, où il est difficile de pratiquer sa foi», observe-t-elle.
Un message attendu
Auparavant diffusé sous forme d’abonnement via des e-mails, le calendrier a été mis en ligne il y a trois ans, ce qui a fait décoller la fréquentation de l’étranger. «Actuellement, nous comptons 1610 abonnés», détaille Stéphanie Bernasconi. Malgré la mise en ligne du site, elle ne souhaite pas arrêter le mailing. Elle explique ce choix par le plaisir qu’ont les abonnés à découvrir la fenêtre du jour. «Pour rien au monde, ils ne manqueraient un mail qu’ils attendent avec impatience», ajoute-t-elle. D’autant qu’un message personnalisé accompagne le lien de la fenêtre du jour. Parfois des liens se tissent et des conversations s’engagent entre l’équipe et des internautes qui vivent à l’autre bout du monde.
Rien de spécial n’a été mis en place à l’occasion des 500 ans de la Réforme. «Il n’y a pas de tabou, ni de fenêtre à part pour les fêtes et les célébrations». Nous donnons des clés de compréhension du point de vue culturel et cultuel, c’est l’opportunité d’une pédagogie pour les internautes explique la formatrice.
Des fenêtres intergénérationnelles
Les fenêtres ont été conçues pour être accessibles à tous. Une formule qui a évolué au fil des années à la demande des adultes. Ils souhaitaient un contenu d’abord destiné aux plus jeunes, adapté pour eux aussi. Les internautes trouvent chaque jour un extrait de la Bible qui précède une réflexion, une méditation et des activités pour les enfants, un bricolage, un conte ainsi que des vidéos. Chaque fenêtre illustre le thème de l’année: le rêve.
Face au consumérisme ambiant et aux calendriers qui offrent des jouets, Stéphanie Bernasconi avait eu l’idée en 2010 de créer ce calendrier de l’»Avent autrement». »Il s’agissait de garder l’esprit de ce temps qui précède Noël». (cath.ch/bh)