Cardinal Parolin: Jean Paul Ier fut un pasteur doté d'une grande sensibilité
Bien que n’ayant siégé que 33 jours sur le trône de Pierre, Jean Paul Ier a renforcé le désir d’une Eglise conciliaire proche de la douleur des gens et de leur soif de charité, estime le cardinal Pietro Parolin dans la préface d’un ouvrage à paraître sur le pape mort en 1978.
Jean Paul Ier fut un pasteur proche du peuple de Dieu, avec une extraordinaire sensibilité culturelle et sociale. Ainsi, tout en étant ferme sur l’essentiel de la foi et dans son gouvernement de l’Eglise, a su manifester proximité, humilité, simplicité, relève l’actuel secrétaire d’Etat du Saint-Siège. Et quarante ans après son bref pontificat, son enseignement sur la miséricorde et la tendresse de Dieu reste plus que jamais actuel.
Chasser l’hypothèse du complot autour de sa mort
Ecrit par Stefania Falasca, vice-postulatrice de la cause en béatification de Jean Paul Ier, ce nouveau livre facilite l’étude de l’œuvre de ce pontife en chassant l’hypothèse du complot autour de sa mort, note le cardinal Parolin. Il retranscrit notamment un témoignage de Sœur Margherita Marin, une des deux religieuses à avoir découvert le corps du pontife le 29 septembre 1978. La religieuse déclare que le pontife a été retrouvé dans son lit, semblant dormir et avec un léger sourire.
Ce livre, à paraître en Italie le 7 novembre, éclaircit ainsi quelques points «restés dans les limbes, amplifiés et travestis» sur la mort du 263e pape, salue le secrétaire d’Etat. Et permet donc d’ouvrir la voie à de nouvelles études sérieuses sur l’œuvre d’Albino Luciani, dégagées de l’hypothèse du complot et des illusions. (cath.ch/imedia/xln/mp)