Le Prix Nobel de la paix encourage l'abolition des armes nucléaires
Le Prix Nobel de la paix 2017 a été attribué à la Coalition internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN), annonce le 6 octobre 2017 le Comité norvégien du Prix Nobel, basé à Oslo. L’organisation reçoit le prix pour avoir attiré l’attention sur les conséquences humanitaires catastrophiques de toute utilisation d’armes nucléaires.
«Nous vivons dans un monde où le risque d’utiliser des armes nucléaires n’a jamais été aussi grand», a argumenté le Comité du Prix. L’ICAN est récompensée «pour son travail, qui attire l’attention sur les conséquences humanitaires catastrophiques de toute utilisation d’armes nucléaires et pour ses efforts pionniers pour parvenir à une interdiction contractuelle de ces armes».
L’ICAN a, entre autres, accompagné la Convention des Nations Unies sur la non-prolifération nucléaire, qui a été adoptée à New York en juillet 2017.
Basée dans les bâtiments du Conseil œcuménique des Eglises, à Genève, près de l’ONU, l’organisation est une «alliance mondiale de plus de 450 organisations dans 100 pays». L’ICAN est notamment soutenue par l’archevêque sud-africain et prix Nobel de la paix Desmond Tutu et le dalaï-lama, entre autres.
De la dynamite
Selon le Comité du Prix Nobel, 318 candidats ont été nommés cette année, dont 215 personnes et 103 organisations. Le Prix Nobel de la paix est l’un des cinq prix décernés, en suivant les vœux d’Alfred Nobel (1833-1896), inventeur de la dynamite. De 1901 à 2016, le prix a été attribué à 130 personnes et à des organisations.
Le Prix est doté de 9 millions de couronnes suédoises (environ 944’000 CHF) cette année. En 2016, c’est le président colombien Juan Manuel Santos qui avait reçu le Prix Nobel de la paix pour son engagement à la fin de la guerre civile de plusieurs décennies dans le pays. (cath.ch/gr)