Le pape François prie pour le Mexique, touché par un violent séisme
Le pape François a exprimé sa solidarité, mercredi 20 septembre 2017, avec la population mexicaine frappée la veille par un violent séisme, 32 ans jour pour jour après le terrible séisme qui avait ravagé la capitale mexicaine et provoqué la mort de dix mille personnes.
Après sa catéchèse lors de l’audience générale, le pontife a évoqué dans son salut en espagnol le violent séisme d’une magnitude de 7,1 sur l’échelle de Richter qui a secoué le centre du Mexique, dont la capitale Mexico, provoquant la mort d’au moins 217 personnes, parmi lesquelles figurent 21 enfants ensevelis sous leur école. Le bilan risque encore de s’alourdir au cours de la journée.
Déjà plus de 200 morts
Le séisme s’est produit mardi 19 septembre à 13h14 heure locale à 51 kilomètres de profondeur, dans l’Etat de Puebla, au sud-est de Mexico. Il a provoqué l’écroulement d’une cinquantaine de bâtiments, notamment dans la mégapole de vingt millions d’habitants. Le sud du Mexique avait déjà été touché par un violent séisme d’une magnitude de 8,2 début septembre. Cette plus forte secousse depuis un siècle avait causé la mort d’une centaine de personnes.
Lors des salutations aux hispanophones, le pape a ainsi demandé que chacun «prie Dieu afin qu’il accueille en Son sein ceux qui ont perdu la vie» dans le séisme au Mexique et réconforte les blessés, leurs familles et tous ceux qui ont été affectés. Le pape a également demandé de prier pour le personnel de secours et a invoqué la Vierge de Guadalupe afin qu’elle se fasse proche de la nation mexicaine «bien-aimée».
«Ne pas se boucher les oreilles devant l’appel du Seigneur»
Le pape François s’est aussi adressé aux pèlerins francophones, en particulier aux membres des Œuvres pontificales missionnaires (OPM) et à leur directeur, Mgr Patrick Le Gal. «Dieu a mis une espérance dans nos cœurs pour la faire prospérer, leur a-t-il déclaré, et non pour nous mortifier avec des déceptions incessantes».
Devant les Polonais, le chef de l’Eglise catholique a mentionné saint Stanislas Kostka (1550-1568), patron des enfants et des jeunes célébré le 17 septembre. Appartenant à la haute noblesse, Stanislas Kostka a fui sa famille pour pouvoir entrer chez les jésuites à Rome. Il y meurt peu après avoir commencé son noviciat. Son exemple, a expliqué le pape, rappelle aux parents et aux jeunes que «la perspective de rejoindre une position sociale ne doit pas inciter à se boucher les oreilles devant l’appel du Seigneur».
Le pontife a par ailleurs salué les pèlerins de langue arabe, les exhortant à ne pas «s’abandonner à la nuit». «Œuvrez pour la paix au milieu des hommes et respectez le chemin de tous, leur a-t-il demandé, parce que chacun a sa propre histoire à raconter». Avant d’achever cette audience, le pape François a rappelé la fête de saint Matthieu apôtre et évangéliste célébrée le 21 septembre. (cath.ch/imedia/ah/be)