Suisse romande: Le calendrier interreligieux 2017-2018 désormais disponible

Le calendrier interreligieux, publié par les éditions Agora à Lausanne, avec le concours de la Plateforme interreligieuse de Genève, met l’accent, dans son édition 2017-2018, sur la diversité et l’universalité de la pratique de la prière et de la méditation au sein des traditions religieuses.

Agrémenté de très belles photos de grand format, le calendrier «Un élan vers l’infini» court sur 16 mois, de septembre 2017 à décembre 2018. Il est accompagné d’un dossier de 60 pages au format A4 rédigé par des spécialistes reconnus, qui se conclut sur un florilège de prières.

Pour qui voudrait retrouver les thèmes explorés ces dernières années (musiques sacrées, eau et feu, architecture, pèlerinages…), découvrir diverses ressources pédagogiques ou consulter les dates des fêtes à venir (mois par mois ou par tradition), le site internet du calendrier, disponible en français et en allemand, fournit des contenus accessibles via un code personnel fourni à l’achat du calendrier.

Un calendrier «délibérément non confessionnel»

Réalisé à partir de 1996 (version française), ce calendrier, «délibérément non confessionnel», précisent les Editions Agora, est animé par un égal souci de respect des traditions et convictions d’autrui et d’une connaissance documentée des racines culturelles, religieuses et laïques des uns et des autres. Il est avant tout conçu comme un outil de sensibilisation et de formation des jeunes et des moins jeunes, dans une société à la fois sécularisée et pluraliste, selon ses auteurs.

En courant sur 16 mois (de septembre à décembre de l’année suivante), il s’adresse aussi bien aux élèves des écoles qu’aux membres des différentes communautés religieuses et à toute personne curieuse de la foi d’autrui et désireuse de promouvoir la liberté religieuse.

Relation entre le monde visible et le monde invisible

L’invocation des esprits ou des divinités constitue l’une des pratiques religieuses les plus anciennes de l’humanité. Aujourd’hui encore, la prière demeure un moyen essentiel de relation entre le monde visible et le monde invisible, l’intériorité personnelle et l’au-delà transcendant. Ce mode d’échange avec l’Infini prend souvent la forme d’une demande de protection et de soutien. La prière est ainsi généralement synonyme de la supplication. Cependant, dans la plupart des religions, elle exprime très souvent l’adoration, la repentance et le pardon, la louange et le remerciement.

Tout autant personnel que communautaire, ce rite est diversement codifié selon les traditions. Il requiert, parfois, d’être précédé par des purifications corporelles. La plupart du temps, il est soutenu par des postures corporelles et une gestuelle particulières. Dans diverses traditions, la prière s’appuie aussi sur des objets rituels comme des statuettes, des images, un chapelet, des textes que l’on récite avant, parfois, de les méditer.

La prière, une voie privilégiée

D’une manière générale, la prière est une voie privilégiée de ressourcement spirituel, rappellent les Editions Agora. Toutefois, ce dernier repose aussi sur des pratiques diverses de la méditation. Chez les chrétiens, c’est le plus souvent un recueillement silencieux et contemplatif qui précède ou prolonge la prière. Dans la tradition bouddhiste, elle vise davantage à lâcher prise pour atteindre la pure conscience de la réalité ultime.

La prière et la méditation sont ainsi les deux variantes d’un phénomène central dans les traditions religieuses: la relation fondamentale avec l’entité éternelle qui est à l’origine et à la fin de tout. Ce calendrier donne, en texte et en images, un large aperçu de la diversité et de l’universalité de ces pratiques permettant de rapprocher le fidèle de cet Infini auquel il aspire.

Historique de la Plateforme interreligieuse de Genève

En 1992, le Centre protestant d’études a mis sur pied un groupe de dialogue interreligieux, qui se formera quelques années plus tard en association sous le nom de Plateforme interreligieuse de Genève. Aujourd’hui, la Plateforme réunit des membres des différentes communautés religieuses présentes à Genève: bahaïs, communautés bouddhistes, chrétiens (catholiques romains, catholiques chrétiens, orthodoxes, protestants réformés et luthériens), hindous,  juifs traditionalistes et libéraux, ainsi que musulmans sunnites et chi’ites.

Au travers de journées de conférence et de dialogue, de visites de centres religieux et spirituels, de célébrations et de publications, la Plateforme s’efforce d’encourager le respect, l’ouverture et la collaboration entre les croyants des différentes traditions religieuses qui coexistent sur le territoire genevois et à proximité. (cath.ch/be)

http://www.editions-agora.ch/page.php?label=actualite&idn=23