Pape François: «l’Eglise a sans cesse besoin d’être réparée»

Le pape François a demandé à chacun, le 27 août 2017, d’être des «pierres vivantes» de l’amour de Dieu, pour réparer l’Eglise, comme au temps de saint François d’Assise. Le pontife a prononcé la prière de l’Angélus depuis la fenêtre du Palais pontifical au Vatican, devant les fidèles réunis sur la place Saint-Pierre à Rome.

Commentant l’Evangile du jour, le pape a rappelé que «Jésus a voulu pour son Eglise un centre visible de communion en Pierre» et en ses successeurs. Lesquels ont été identifiés comme évêques de Rome, car c’est la ville où Pierre et Paul ont rendu le témoignage du sang.

Pierre a en effet été jugé par Jésus comme un fondement solide pour construire son Eglise, a précisé le pape. Et ceci en raison de la parole de l’apôtre, inspirée par le Père céleste, et qualifiant Jésus de «Fils du Dieu vivant» (Mt 16, 16).

Chaque petite pierre est utile

Aujourd’hui, a-t-il ajouté, Jésus veut continuer à construire son Eglise, cette maison aux fondements solides mais où les fissures ne manquent pas. C’est pourquoi «l’Eglise a sans cesse besoin d’être réparée, comme à l’époque de François d’Assise».

Dans l’Eglise, aucune petite pierre n’est inutile, a encore indiqué le pontife, car dans les mains de Jésus elle devient précieuse et utile à la construction. «Soyons donc des pierres vivantes de Son amour», pleines de l’Esprit-Saint, a-t-il recommandé, pour avoir une place et une mission dans l’Eglise.

Pleins droits pour les Rohingyas

Après la prière de l’Angélus, le chef de l’Eglise catholique a exprimé sa proximité et sa prière envers les victimes des récentes inondations au Bangladesh, au Népal et en Inde septentrionale, autour du 15 août. Le bilan est de 200 morts et des milliers de personnes ont été obligées de quitter leur foyer. Le pape envisage de se rendre au Bangladesh et au Myanmar avant la fin de l’année.

Dans ce dernier pays, la minorité des Rohingyas est persécutée, a affirmé le pontife. Il a demandé que soient accordés les pleins droits à cette minorité d’origine musulmane, dans un pays à large majorité bouddhiste. (cath.ch/imedia/ap/rz)