Le Chili dépénalise partiellement l'IVG
Le Chili dépénalise en partie l’avortement. La Chambre basse et la Chambre haute, ont en effet approuvé le 3 août 2017, la possibilité de l’IVG dans trois cas: le risque pour la vie de la mère, les défauts congénitaux et mortels du fœtus et les cas de viol, rapporte Radio Vatican.
Approuvée par le Sénat par 22 votes pour et 13 contre, et par la Chambre des députés par 70 voix pour et 45 contre, la nouvelle loi doit être évaluée par la Cour constitutionnelle qui, d’ici le 15 août, devra décider si les protestations et les requêtes de l’opposition sont recevables.
Injuste discrimination envers les êtres humains sans défense
La voix de l’Eglise, qui a toujours rappelé l’importance de protéger la vie, n’a pas été écoutée. Dans sa dernière déclaration, datée du 21 juillet dernier, intitulée «Avec plus de force que des mains, promouvons la valeur de la vie», le Comité permanent de la Conférence épiscopale chilienne affirmait que la nouvelle loi mène à une »injuste discrimination envers les êtres humains sans défense, dont l’Etat est appelé à garantir et protéger la vie».
Par ailleurs, les évêques ne voient pas dans une telle loi une réponse humanisante au grand drame que vivent les femmes dans des situations extrêmes comme celle indiquées dans la loi. Rappelant enfin que tout être humain est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, et que la vie et la dignité de la personne ont une valeur inaliénable, les prélats exhortent à promouvoir et protéger la vie dans toutes ses phases de développement, de la conception jusqu’à la mort naturelle. (cath.c/radvat/bh)