Protestations à Caracas contre la pénurie de produits de base. (Photo: Flickr/Carlos Díaz/CC BY 2.0)
Vatican

Deux anciens chefs d’Etat font appel au Saint-Siège pour la démocratie au Venezuela

Le Saint-Siège pourrait être d’une aide «déterminante» pour le Venezuela, ont estimé deux anciens chefs d’Etat colombien et bolivien le 23 juin 2017.

Andrés Pastrana, ancien président de la Colombie, et son homologue bolivien Jorge Quiroga s’exprimaient après une entrevue avec le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège.

Les deux anciens chefs d’Etat ont salué les prises de positions répétées du Saint-Siège concernant le Venezuela. Ils évoquent notamment la lettre que le cardinal Pietro Parolin a envoyé le 1er décembre 2016 aux participants du dialogue national.

Ils ont toutefois appelé Rome à dénoncer officiellement la convocation d’une assemblée constituante par le président Maduro, le 30 juillet prochain. Selon les deux hommes, grâce au poids moral et politique énorme du Saint-Siège, une telle intervention serait déterminante pour remettre le Venezuela sur la voie de la démocratie.

Une assemblée constituante à risque

Le 20 juin dernier, devant l’Organisation des Etats américains, l’observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies avait estimé que la décision de convoquer une Assemblée constituante présentait deux risques: la complication des négociations ultérieures et la mise en danger du futur démocratique du pays. La Conférence des évêques du Venezuela a pour sa part déclaré qu’il ne fallait pas réformer la Constitution, mais l’appliquer. (cath.ch/imedia/xln/bh)

Protestations à Caracas contre la pénurie de produits de base.
23 juin 2017 | 17:11
par Bernard Hallet
Temps de lecture : env. 1  min.
crise (48), diplomatie (64), Saint-Siège (177), Venezuela (106)
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