Le pape François salue des vétérans polonais de Montecassino
Après sa catéchèse, lors de l’audience générale du 17 mai 2017, le pape François a salué des vétérans polonais de la Seconde guerre mondiale, les félicitant d’avoir combattu pour la liberté.
Lors de ses différentes adresses aux groupes linguistiques, le pape a tenu a salué les anciens combattants polonais présents, à l’occasion de l’anniversaire de la bataille de Montecassino, au centre de l’Italie. Le pontife a ainsi félicité ces combattants qui «ont lutté au cours de la Seconde guerre mondiale, pour la liberté de leur pays et des autres nations».
Héros de la liberté
La bataille de Montecassino s’est déroulée autour de l’abbaye du Mont-Cassin, de janvier à mai 1944. Alors que les Alliés rencontraient des difficultés face à l’armée du Reich, les forces polonaises ont joué un rôle-clef en réussissant à prendre les positions allemandes le 18 mai 1944. Elles ont ainsi mis un terme à deux mois d’infructueux assauts, au prix d’importants sacrifices – plus de 800 morts.
Après les combats, un clairon polonais a joué la mélodie qui retentit toutes les heures à la basilique Sainte-Marie de Cracovie. Durant cet épisode, des centaines de bombardements américains ont pratiquement anéanti l’abbaye, berceau de l’ordre des bénédictins, fondé par saint Benoît de Nursie en 529.
Le 18 mai 2004, le pape Jean Paul II (1978-2005), dans un discours s’adressant au président de la République de Pologne, Aleksander Kwaśniewski, avait lui aussi salué l’héroïsme de ces soldats polonais. Il avait parlé de ces «héros tombés au feu, unis par l’idéal de lutter pour votre liberté et pour la nôtre, qui inclut non seulement l’amour pour sa propre patrie, mais également la sollicitude pour l’indépendance politique et spirituelle d’autres nations».
«La rencontre avec le Ressuscité nous ressuscite»
Le pape François a par ailleurs salué les pèlerins de langue française, en particulier le Collège de défense de l’OTAN, un groupe de l’Université catholique de Louvain, en Belgique, des fidèles du diocèse de Gand, ainsi que des groupes scolaires et paroisses venus de France, de Suisse et de Côte d’Ivoire. Une délégation du Secours catholique de Corse était en outre présente.
«La rencontre avec le Ressuscité nous ressuscite», a affirmé le pape aux pèlerins de langue arabe, et «nous aide à faire ressusciter les autres des sépulcres obscures de l’incrédulité», a-t-il ajouté avant de prier le Seigneur pour qu’Il les «protège du Malin».
Rappelant la fête de Saint Pascal Baylón (1540-1592), patron des associations eucharistiques, le pontife a déclaré que «son amour pour l’eucharistie vous indique, chers jeunes, l’importance de la foi dans la Présence réelle». Ce saint est en effet célèbre pour sa dévotion à la Sainte Eucharistie et passait des heures en prière, en extase devant le Saint-Sacrement.
Le pape François a aussi salué les nombreux religieux et prêtres italiens présents: des missionnaires monfortains de la compagnie de Marie à l’occasion de leur chapitre général, des Adoratrices perpétuelles du Saint-Sacrement et les prêtres enseignants du Séminaire majeur et des instituts supérieurs de l’Université pontificale urbanienne.
A noter également la présence de fidèles venus de Hong Kong, avec leur évêque émérite, le cardinal Joseph Zen. (cath.ch/imedia/ah/rz)