Cultiver la mémoire, c’est éviter la médiocrité, explique le pape

Le pape François a reçu, le 5 mai 2017 au Vatican, les 40 membres du Collège pontifical roumain, gréco-catholique, qui fête cette année le 80e anniversaire de sa fondation. Le Souverain pontife a demandé aux séminaristes d’éviter la tentation de la «médiocrité», qui conduit au cléricalisme.

Saluant au cours de son intervention la riche tradition gréco-catholique de Roumanie, le pape François a incité ses auditeurs à cultiver l’espérance et à conserver la mémoire. Mémoire de leur histoire faite de grands témoignages de foi et de défis, de renouveaux et de moments d’épreuves, pendant la persécution communiste.

La mémoire évangélique

Mais c’est surtout une mémoire évangélique qu’il s’agit de garder, selon le pape, mémoire de l’action de l’Esprit Saint dont il faut faire un «trésor» par les études et la prière.

Cette mémoire est pour le pontife le moyen d’éviter la tentation dangereuse de la médiocrité, de se contenter d’une vie normale, sans élan et sans ardeur. Si nous ne gardons pas la mémoire, a-t-il insisté, nous finirons dans la médiocrité du cléricalisme.

Le Collège pontifical roumain, créé en 1937, fait partie des séminaires créés à Rome pour former le clergé des différentes Eglises catholiques orientales. Il abrite aussi des étudiants du Collège pontifical Saint-Ephrem, créé en 2003, pour accueillir les prêtres de langue arabe, en provenance d’Eglises Orientales – coptes, chaldéens, maronites, syro-catholiques, melkites – qui étudient dans les différentes Universités pontificales romaines. (cath.ch/imedia/bh)