Le pape célèbrera la messe du mercredi des Cendres sur l’Aventin à Rome

Le pape François se rendra le 1er mars 2017 sur la colline romaine de l’Aventin pour débuter la période de quarante jours du carême. Après la traditionnelle procession entre l’église Sainte-Anselme et la basilique Sainte-Sabine à Rome, le pontife célèbrera la messe des Cendres.

La cérémonie débutera à 16h30, à l’église bénédictine de Saint-Anselme par une prière pénitentielle. Celle-ci se poursuivra par une litanie des saints tandis que le pape François, accompagné de prélats, de bénédictins, de dominicains et de quelques fidèles, se rendra en procession à la basilique Sainte-Sabine, située à proximité.

Le pape François présidera vers 17h à Sainte-Sabine la messe des Cendres et prononcera une homélie. Au cours de la célébration, le cardinal slovaque Jozef Tomko, titulaire de Sainte-Sabine, devrait lui imposer les cendres. Le pape les imposera à son tour à trois bénédictins, trois dominicains, deux personnes de l’Académie pontificale Cultorum martyrum et à une famille.

L’Académie pontificale Cultorum martyrum, instituée en 1879, vise à approfondir l’histoire des martyrs de l’Eglise et des lieux qui leurs sont liés. Elle est également chargée de promouvoir le culte des saints martyrs.

Un rituel traditionnel

Depuis les premiers siècles, le Souverain pontife ouvre le temps du carême à Rome par la célébration de la station de Sainte-Sabine, située en haut de la colline de l’Aventin. Les raisons du choix de cette basilique comme première station du carême ne sont pas claires, mais l’ascension de l’Aventin est symbolique de ce temps, marquant la «montée» vers Pâques. Depuis 1219, Sainte-Sabine est un couvent dominicain et abrite le gouvernement de l’Ordre.

A l’origine, le pape célébrait la messe dans l’église de Sant’Anastasia al Palatino, avant de se rendre à Sainte-Sabine. A partir de 1587, la messe des Cendres est célébrée par le successeur de Pierre à Sainte-Sabine même, mais au début du XVIIIème siècle, le pape Clément XI met fin à cette habitude. Ce n’est qu’en 1962 que le pape Jean XXIII décide de renouer avec la tradition, en faisant toutefois partir la procession depuis l’abbaye de Sainte-Anselme, où réside le primat de l’Ordre des bénédictins, voisine de Sainte-Sabine. Depuis lors, les pontifes n’ont dérogé au rituel qu’en de rares occasions. (cath.ch/imedia/xln/gr)