Causes des saints: le cardinal Amato présente les chiffres de 2016
Le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, a inauguré le Studium du dicastère le 9 janvier 2017, à l’Université pontificale urbanienne, indique L’Osservatore Romano le 11 janvier 2017. L’occasion pour le haut prélat de présenter un tour d’horizon des dernières canonisations.
Chaque année à la même date, le 9 janvier, le cardinal préfet prend la parole pour lancer le Studium, une formation de deux mois offerte aux postulateurs pour leur apprendre à conduire une postulation. Une étape incontournable, car, l’a reconnu le cardinal, chaque canonisation est le «fruit du long travail assidu et pénible des postulateurs, en étroite collaboration avec la Congrégation pour les causes des saints».
Le cardinal Amato a ainsi profité de son intervention intitulée ›La sainteté et sa laborieuse procédure ecclésiale’, pour revenir sur les dix canonisations et les quatorze béatifications effectuées en 2016. Parmi elles, il faut souligner la canonisation d’un évêque, Mgr Manuel González García, et de quatre prêtres – le Père Gabriel Brochero, le Père Giovanni Papczyński, le Père Lodovico Pavoni et le Père Alfonso Maria Fusco – dont trois fondateurs de congrégations religieuses.
«La sève de la sainteté» a jailli sur huit nations
Viennent ensuite les canonisations du martyr français Salomon Leclercq et de trois Sœurs: la carmélite Elisabeth de la Trinité, sans oublier Mère Teresa de Calcutta et Elisabeth Hesselblad, toutes deux fondatrices de congrégations. Un seul laïc figure parmi les canonisés en 2016, le jeune martyr mexicain José Sánchez del Río.
Au total, ces nouveaux saints représentent huit nations: l’Albanie, l’Argentine, la France, l’Italie, la Pologne, le Mexique, l’Espagne et la Suède.
Sur les 351 dossiers de postulation de canonisations reçus par la Congrégation entre 2006 et 2016, 139 causes (soit 40%) viennent d’Italie, a souligné le préfet du dicastère. 293 contiennent des dossiers sur les vertus et 58 sur des martyrs. Trois seulement ont présenté la cause d’un docteur de l’Eglise: Jean d’Avila (2010), Hildegarde de Bingen (2012) et Grégoire de Narek (2014). Des «statistiques arides» qui constituent cependant «la sève vitale de la sainteté qui jaillit dans le monde», s’est réjoui le cardinal Amato. (cath.ch/imedia/ah/rz)