ND de Guadalupe: Marie, un modèle d’une foi forte, souligne le pape
Pour la troisième année consécutive, le pape François a présidé, le 12 décembre 2016, la messe en espagnol pour la fête de Notre-Dame de Guadalupe en la basilique Saint-Pierre à Rome. Le Souverain pontife a expliqué pourquoi la mémoire de Marie, femme «forte» et pleine d’espérance, est importante à célébrer.
Accompagné de chants en langue indigène – quechua et nahuatl – et des bannières de tout le continent américain, devant une reproduction de la sainte patronne de l’Amérique latine, le pape argentin a souligné que Marie est une «icône du disciple» à suivre.
«Nous devons apprendre de cette foi forte et au service qui caractérise notre Mère», a expliqué le souverain pontife au cours de son homélie: «apprendre de cette foi qui sait entrer dans l’histoire pour être sel et lumière de notre vie et de la société».
«Nous ne serons jamais un peuple orphelin. Car nous avons une Mère!»
Dans notre société de divisions et de «fragmentations», qui crée une «culture de la désillusion», en particulier sur le continent américain, le pape a souligné que grâce à Marie, «nous ne serons jamais un peuple orphelin. «Car nous avons une Mère!», a-t-il appuyé. Le pape a notamment longuement évoqué les milliers d’enfants et de jeunes de la rue qui mendient, dorment dans les gares, dans le métro, exploités dans le travail clandestin.
Une femme combattante
«Marie, a-t-il ajouté, est une femme combattante face à la société de la défiance et de l’aveuglement». Elle est le modèle de ces femmes d’Amérique du sud, modèle de femme qui lutte pour donner chair à l’Evangile. Célébrer la mémoire de Marie, pour le pontife, c’est donc «affirmer contre tout pronostic que ›dans le cœur et la vie de notre peuple bat un puissant sens de l’espérance’ (Document de Aparecida, 2007)».
Le pape était accompagné de plusieurs cardinaux, dont le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques et président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine, le cardinal américain Kevin Farrell, et le brésilien João Braz De Aviz.
En 1531, sur la colline de Tepeyac, au nord de Mexico, une jeune dame «éblouissante de lumière» est apparue à l’Indien Juan Diego et lui a demandé de faire construire une église. Pour confirmer sa demande, elle envoya Juan Diego cueillir des roses, qui s’imprimeront sur son manteau dans une image de la Vierge. Vénérée sous l’icône de Notre-Dame de Guadalupe, l’église est aujourd’hui un des sanctuaires catholiques les plus visités au monde. (cath.ch/imedia/bh)