Quatre nouveaux vénérables dans l’Eglise
Le pape François a autorisé le 11 octobre 2016 la promulgation des décrets reconnaissant les vertus héroïques de quatre causes de béatification en cours. Il s’agit du Père Louis Zambrano Blanco, fondateur de l’Institut séculier Hogar de Nazareth en Espagne (1909-1983), du jésuite espagnol Tiburce Arnáiz Munoz (1865-1926), de la religieuse italienne Marie-Thérèse Spinelli, fondatrice de la congrégation des Sœurs augustiniennes (1789-1850), et de Marie-Constance Panas, Clarisse-Capucine du monastère de Fabriano en Italie (1896-1963 ).
Né en 1909 en Espagne dans une famille très catholique, Don Luis Zambrano est ordonné en 1934 et participe activement à faire découvrir le Christ dans les milieux populaires. Il fonde plus tard l’Institut séculier Hogar de Nazareth pour permettre aux enfants et adultes d’obtenir des connaissances élémentaires et aussi une éducation religieuse. Il meurt en 1983.
Le Père Tiburce Arnaiz Munoz, né en 1865 à Valladolid, en Espagne, est ordonné prêtre à 24 ans et rejoint, en 1902, la Compagnie de Jésus. Il se distingue, pendant son noviciat, comme un apôtre infatigable de la mission auprès des populations et comme un travailleur zélé aux côtés des plus pauvres. Il meurt à Málaga le 18 Juillet 1926, à 60 ans.
Marie-Thérèse Spinelli nait à Rome en 1789. A seulement 16 ans, elle se marie, mais son époux se révèle violent et la martyrise. Elle supporte ses colères et sa brutalité dans la prière, et demande à Dieu sa conversion. Séparée par l’intervention de l’évêque, elle retourne alors dans sa famille et se sent appelée à travers des visions à la mission éducative. Elle fonde ainsi la première école publique féminine à Frosinone, près de Rome. En 1827, elle embrasse pleinement la spiritualité de saint Augustin et fonde l’Institut des sœurs augustiniennes de Jésus et Marie. Elle s’éteint le 22 janvier 1850.
Marie-Constance Panas, née en 1896 à Piave, en Italie, est confiée à son oncle prêtre après le départ de ses parents pour les Etats-Unis. A leur retour, elle intègre l’école publique de Venise qu’elle juge «complètement corrompue» tant la spiritualité y est bannie. Passionnée par l’écriture, elle fait le «vœu de la plume» et jure de n’écrire plus que «pour Jésus et sur Jésus». Contre l’avis de ses parents, elle entre chez les Capucines de Fabriano, où elle devient abbesse en 1936. Outre des poèmes, elle réalise un précieux traité d’ascèse, ainsi que 88 livres sur le même thème, qu’elle rédige d’une traite et sans aucune faute. Elle s’éteint le 28 mai 1963. (cath.ch-apic/imedia/ah/mp)