Gabon: Les évêques réconfortés par les paroles du pape
Les mots du pape François prononcés après la prière de l’Angélus du 11 septembre 2016 sont d’un grand réconfort pour le Gabon. C’est ce qu’a affirmé Mgr Euzébius Chinekezy Ogbonna Managwu, évêque de Port-Gentil.
Dans l’attente de la décision de la Cour constitutionnelle concernant la victoire ou non du président sortant, Ali Bongo Ondimba, sur son adversaire, Jean Ping, le pape François avait en effet dit tout son soutien après l’Angélus du dimanche 11 septembre 2016.
«Je m’associe aux évêques de ce cher pays»
«Chers frères et sœurs, je voudrais inviter à une prière spéciale pour le Gabon, qui traverse actuellement un moment de grave crise politique. Je confie au Seigneur les victimes des affrontements et leurs familles. Je m’associe aux évêques de ce cher pays d’Afrique pour inviter les parties à rejeter toute violence et à avoir toujours comme objectif le bien commun. J’encourage tout un chacun, en particulier les catholiques, à être des artisans de paix dans le respect de la légalité, dans le dialogue et dans la fraternité», a-t-il exhorté sur la place St-Pierre.
Les élections fondent la légitimité d’un pays
D’une même voix, les évêques du Gabon avaient préalablement réitéré leur appel au calme et à la prière le 10 septembre 2016, en demandant aux responsables politiques de «faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que la vérité sortie des urnes et objectivement vérifiable, soit respectée par tous». Les évêques ont rappelé combien des élections en bonne et due forme fondent la légitimité d’un pays. «Sans ce respect [des urnes], à quoi sert-il d’organiser des élections et d’y participer?», s’étaient-ils interrogés. (cath.ch-apic/radvat/gr)