Pokemon Go: «Un jeu diabolique»
Mgr Antonio Stagliano, évêque de Noto, dans le sud de la Sicile, projette de faire interdire le jeu «Pokemon Go» devant les tribunaux. Il souhaite «préserver l’ordre social des hommes et femmes vivant dans son diocèse», rapporte le site d’information catholique Crux, le 19 août 2016.
Mgr Antonio Stagliano a menacé d’intenter un procès au jeu «Pokemon Go», décrivant le jeu comme «diabolique» et l’assimilant au «système totalitaire nazi». Le prélat, dont le diocèse se situe dans la ville touristique de Noto, dans le sud de la Sicile, a été cité par plusieurs journaux le 18 août. Il s’apprête à poursuivre en justice l’application populaire «Pokemon Go» pour la faire interdire.
Pokestop
L’application qui permet aux joueurs d’attraper des monstres virtuels en utilisant le GPS de leur smartphone, connaît un succès planétaire depuis son lancement, le 6 juillet dernier. Il a cependant provoqué des accidents et suscite la polémique en Italie et dans le monde. «Ce jeu est diabolique et inquiétant parce qu’il a aliéné des milliers de jeunes en les rendant accros à la chasse aux monstres», s’emporte le prélat. Il a déclaré avoir discuté du cas avec deux avocats et leur a demandé d’intenter une action en justice contre le jeu.
L’évêque au franc-parler est bien connu en Italie, en particulier pour ses interprétations des tubes des chanteurs Noemi et Marco Mengoni (stars italiennes de pop music) lorsqu’il célèbre la messe. (cath.ch-apic/crux/bh)