Marie-Dominique Minassian étudie depuis des années les écrits des moines de Tibhirine. | © Raphaël Zbinden
Suisse

Moines de Tibhirine: «Une spiritualité qui peut nous réenchanter»

La vie et la mort des moines de Tibhirine, il y a tout juste 20 ans, sont un «message pour l’Eglise et le monde d’aujourd’hui», affirme la théologienne Marie-Dominique Minassian, spécialiste des religieux assassinés en Algérie. Pour la doyenne de l’Institut romand de formation aux ministères (IFM), à Fribourg, les sept trappistes incarnaient une «Eglise de la rencontre», une spiritualité «qui peut nous réenchanter».

Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, sept moines trappistes d’origine française du monastère de Tibhirine, dans l’Atlas algérien, sont enlevés par des hommes armés. Leur assassinat est annoncé le 21 mai, dans un communiqué attribué au GIA (Groupe islamique armé). L’armée algérienne indique, le 30 mai, avoir retrouvé les têtes des religieux, au bord d’une route, non loin de Médéa, à 90 km au sud d’Alger. Au moment de leur enlèvement, les moines se savaient depuis longtemps menacés. Au péril de leur vie, ils avaient décidé de rester auprès de la population locale, à laquelle ils fournissaient notamment des soins médicaux.

Marie-Dominique Minassian est fascinée, depuis de nombreuses années, par l’histoire de Tibhirine. Elle a publié en 2014 l’ouvrage «De la crèche à la croix», qui scrute la ‘théologie du Don’ développée par le Frère Christophe Lebreton, l’un des religieux assassinés en 1996.

Au-delà des circonstances du meurtre des moines, qui demeurent très incertaines, la théologienne revient, 20 ans après les faits, sur cet héritage spirituel plus nécessaire que jamais.

Le contexte de l’Algérie de 1996 «préfigurait» ce qui se passe aujourd’hui à une échelle plus large: l’expansion de la violence et du terrorisme, au nom de l’islam…

La situation de l’Algérie au début des années 1990 est sur beaucoup de points similaire à celle qui prévaut actuellement dans certaines parties de l’Irak, de la Syrie ou du Yémen, où des chrétiens, dont des religieux, sont enlevés et parfois tués par les djihadistes.

Pour les moines de Tibhirine, la menace était claire dès le 1er décembre 1993, suite à l’ultimatum du GIA ordonnant à tous les étrangers de quitter le pays. Elle s’est précisée encore le 14 décembre, avec l’assassinat d’ouvriers croates sur un chantier voisin, puis est devenue terriblement concrète avec l’incursion au monastère, la veille de Noël, d’un groupe islamiste armé, qui est finalement reparti sans violence. Trois ans plus tard, les choses se sont déroulées autrement.

«Eux, ils avaient déjà donné leur vie, à Dieu»

Comme c’est le cas aujourd’hui au Moyen-Orient, on se trouvait en face de deux visages de l’islam: l’un pacifique et tolérant, avec lequel il est possible de fraterniser. Les moines de Tibhirine étaient en lien étroit avec leurs voisins et les musulmans soufis du village. Ils avaient même créé un groupe de partage islamo-chrétien. Ils étaient en même temps confrontés, comme de nombreux chrétiens peuvent l’être aujourd’hui au Moyen-Orient ou ailleurs, à un autre islam, violent, qui essaie de supprimer ce qui ne lui ressemble pas.

Quelle résonance ont, aujourd’hui, par rapport à cela, la théologie de Frère Christophe, la vie et la mort des moines?

Ils auraient pu partir, ils ont choisi de rester. Et il est important de se demander pourquoi ils sont restés. «Que penseriez-vous d’un ami qui s’en va au moment où les choses tournent mal pour vous? Vous diriez légitimement que ce n’était pas un ami» La communauté de Tibhirine est allée dans ce «jusqu’au bout» de l’amitié pour un pays «malade», infesté par le meurtre et une mauvaise conception de la religion. Ce qui était en jeu était de manifester cette amitié, au risque d’y laisser la vie.

«Comment pouvons-nous nous dire ‘Eglise d’Algérie’ si nous ne partageons pas l’histoire de ce peuple meurtri?»  écrit frère Christophe. Cela résume l’esprit des moines et explique leur décision, qui s’est réalisée dans un processus de discernement communautaire, mais aussi avec un respect total de la liberté des personnes.

«Aller vers Dieu et aller vers l’autre, c’est tout un»

Il s’agit de rappeler ici qu’une mort ne fait que refléter une vie. Eux, ils avaient déjà donné leur vie, à Dieu. Personne ne la leur a donc ôtée. Le meurtre disparaît pour laisser place au don. Malgré le meurtre ambiant, frère Christophe n’a cessé de témoigner d’un vrai «bonheur d’Evangile» vécu au jour le jour.

La peur de l’autre marque de plus en plus nos sociétés. Quelle réponse les moines donnaient-ils à cela, en tant que petit groupe de chrétiens entourés de musulmans, dont certains très hostiles?

Sur cette question, la notion du ‘regard’ est très importante. Nos relations commencent toujours par un regard sur l’autre.

Dans le film Des hommes et des dieux, qui relate l’histoire des moines, il y a une scène très emblématique et très véridique à ce sujet: la confrontation entre Christian de Chergé, le responsable du monastère, et le chef des islamistes, lors de la «visite» de Noël. Le fait que le trappiste le regarde comme un humain et non pas comme le chef de guerre qui vient d’égorger une douzaine de Croates, change absolument tout. Il s’instaure donc un improbable dialogue entre ces deux hommes, qui provoque chez l’assaillant une forme de respect et qui évite sans doute, ce jour-là, le massacre de la communauté. L’homme repartira du reste en s’excusant en apprenant avoir troublé les festivités de Noël, de la naissance du Prince de la Paix. Cela en dit long sur ce qui s’est passé entre ces deux hommes.

Dans son testament et dans son écrit phare, «l’échelle de l’espérance», Christian de Chergé envisage toujours l’autre comme un frère, y compris l’ami de la dernière minute qui n’aura pas su ce qu’il faisait. Ce que frère Christian a essayé d’incarner, c’est un regard qui espère, toujours. Une exigence s’appuyant sur la conviction que «aller vers Dieu et aller vers l’autre, c’est tout un».

«Ce que l’on pouvait prendre pour un vide est un plein»

Frère Christophe parle, lui, de «vivre la bonne nouvelle de la relation avec les musulmans», pas seulement avec ceux qu’il côtoie régulièrement, mais avec tous. Pour décrire la présence de l’Eglise en Algérie, il parlait d’une «maison, dans la maison de l’islam. Une petite chambre d’ami ouvrant sur l’intérieur qui nous unit». C’était d’ailleurs la position de l’Eglise d’Algérie dans son ensemble, dont on ne parle peut-être pas assez. 19 religieux en tout ont été tués à cette époque.

Aujourd’hui, où l’on est tenté par le repli, l’appel de cette Eglise est audacieux. Dans le contexte de la crise actuelle des réfugiés, cela nous renvoie au défi chrétien d’accueillir l’autre en nous demandant comment nous enrichir de sa présence.

La notion de «consentement» est importante dans la théologie de Frère Christophe et la spiritualité de la communauté de Tibhirine. On peut y voir, chez les moines, une forme d’acceptation de leur sort, potentiellement funeste. Cela semble aller à contresens d’une tendance sociale actuelle, où on cherche à contrôler son destin, où on veut choisir sa mort…

On est là dans un «accueil», dans des «existences obéissantes à l’Esprit». Le consentement est une valeur éminemment monastique. Les religieux donnent leur vie, jour après jour, dans cet accueil de Dieu. Ils n’ont pu vivre dans ces conditions que grâce à leur ancrage quotidien dans la parole de Dieu, dans la prière. Il y a un consentement à cette vie qui vient d’ailleurs, qui vient d’en haut, d’un monde que l’on accepte de ne pas construire par soi-même.

C’est aussi un regard qui sait découvrir le don de la vie dans les plus petites choses.

Ils ont refusé de se défendre ou de chercher une quelconque protection qu’on leur avait d’ailleurs proposée, parce que leur force était ailleurs. C’est en continuant à vivre avec encore plus d’intensité leur vie monastique, qu’ils ont pu faire face à leur environnement. Comme moines, leur arme a été la prière. Ils nous ont redit que le seul combat digne d’être mené est celui de l’amour.

Cette façon de vivre est également à contre-courant de la surconsommation, de la «sur-sollicitation», des addictions du monde actuel…

Cette vie monastique est une vie effectivement dépouillée, mais plus que cela, elle est «centrée». C’est une existence où le désir est conduit à l’essentiel. Dans nos sociétés, on trouve cette «sur-sollicitation», qui transforme, de façon illusoire, les besoins en désirs. Le dépouillement monastique conduit ainsi à se débarrasser des faux désirs, afin de rentrer dans le seul désir qui peut combler le cœur de l’homme, celui de Dieu. Et finalement, on se rend compte que ce dépouillement, ce détachement, que l’on pouvait prendre pour un «vide», est un «plein» et devient un «déploiement» de la personne.

Que nous disent la ‘théologie du Don’ de Frère Christophe et sa vision de l’eucharistie face à l’égoïsme du monde actuel?

Quand nous vivons l’eucharistie, nous rentrons dans un élan. Et toute la spiritualité de Frère Christophe peut se résumer dans cet élan, qu’il appelle le Don. C’est à la fois le don qu’on fait de sa vie, mais aussi le don que Dieu fait de lui-même, qui se réalise de manière particulière dans l’eucharistie. Se recevoir du Don de Dieu pour Frère Christophe s’est traduit dans deux intuitions : la première, qu’il lui fallait se faire d’abord capable du Don ; puis progressivement elle s’est transformée en une seconde intuition : d’en devenir le serviteur. Quand nous partageons le pain et le vin, nous nous mettons à la suite du Christ, celui qui a réellement fait don de Sa vie : le Don en acte dit frère Christophe.

«Ils ont montré à la fois le visage d’une Eglise de la rencontre et de la simplicité»

Il a une belle conception de l’eucharistie. Pour lui, il s’agit de «rendre à Dieu ce qui lui appartient». Il nous a donné la vie et nous la lui rendons librement en entrant en obéissance avec sa parole. Ce que nous recevons dans l’eucharistie, Christophe l’appelle le «Je t’aime de Dieu». Il explique ainsi à l’issue de son ordination presbytérale le 1er janvier 1990 que ce «Je t’aime» est pour tout le monde, aussi pour «Mohamed, Ahmed, pour tout ce pays qui en a besoin pour vivre». C’est une théologie qui n’exclut pas. C’est l’antithèse de l’égoïsme et de l’individualisme du monde actuel.

Le geste de la croix,  c’est ce qui permet de se rappeler de cette dynamique baptismale que trace pour nous frère Christophe de manière très poétique, par laquelle on se reçoit d’un Autre, et qui nous envoie vers les autres. L’amour que l’on reçoit doit nous traverser, aller plus loin.

Cette commémoration de la mort des moines peut-elle s’inscrire dans l’Année sainte de la miséricorde?

Frère Christophe note dans son journal: «Quand pourrais-je écrire en vérité ce mot: MISERICORDE», écrit en majuscules. On ne peut ainsi s’empêcher de penser que cette miséricorde s’est réalisée avec le don de leur vie. La miséricorde a été cette présence, qui ne s’est jamais dédite, au milieu de ces événements sanglants. Ils nous donnent aussi cette leçon simple, selon laquelle la miséricorde n’est pas un acte exceptionnel, elle passe par ces petites choses du quotidien qui ouvrent des interstices dans lesquels l’amour peut se glisser.

Entrer dans cette spiritualité simple de la relation avec les musulmans, avec quiconque, c’est retrouver, à notre époque qui en a bien besoin, cette source vive à laquelle nous avons accès par notre baptême. Cette spiritualité peut nous réenchanter. Frère Christophe, avec sa théologie, sa poésie, offre une forme de regard sur ce qui est banal, ou ce qui nous apparaît banal, qui ne l’est plus parce qu’enveloppé d’une lumière qui devient un lieu de rencontre avec l’Autre / autre.

Ce que les moines de Tibhirine et l’Eglise d’Algérie ont su cultiver est un héritage fondamental pour l’Eglise d’aujourd’hui. Ils ont montré à la fois le visage d’une Eglise de la rencontre et de la simplicité. Si on retrouvait cette spiritualité du quotidien, du banal, on retrouverait le cœur de notre vie chrétienne. RZ


Une semaine interdisciplinaire à Fribourg

La Faculté de théologie de l’Université de Fribourg organise, dans le cadre des 20 ans de la mort des moines de Tibhirine, une semaine interdisciplinaire sur le sujet, du 24 au 28 octobre 2016.

Cette commémoration est l’occasion de découvrir et de penser, théologiquement, les différents aspects, personnels et communautaires, qui constituent la témoignage des moines, durant leur vie et dans leur mort, explique la page internet consacrée au projet.


Qui a tué les moines de Tibhirine?

L’assassinat des sept trappistes s’est déroulé dans le contexte de la «décennie noire» algérienne. Ce conflit civil, qui a duré de 1991 à 1999, a coûté la vie à plus de 60’000 personnes. Il a opposé le gouvernement algérien et l’armée nationale à diverses factions islamistes, dont le Groupe islamique armé (GIA). Alors que les violences étaient dans un premier temps limitées à un aspect politique, elles ont finalement pris un tour confessionnel, les musulmans radicaux commençant à cibler les étrangers et les chrétiens.

Le 1er décembre 1993, les islamistes émettent un ultimatum intimant à tous les étrangers de quitter le pays. Le 14 décembre, le GIA massacre 12 ouvriers croates catholiques près de Médéa, non loin de Tibhirine. Le 24 décembre au soir, un groupe de l’Armée islamique du salut (AIS) fait irruption dans le monastère. Il est dirigé par l’émir Sayad Attiya, qui exige l’impôt révolutionnaire pour sa cause et veut emmener le médecin de la communauté, Frère Luc. Christian de Chergé, prieur du monastère refuse, tout en rappelant que Frère Luc reste disponible pour tous les malades qui viendront au monastère. L’émir repart alors sans leur faire de mal.

Enlèvement et meurtres

Entre le printemps 1994 et l’été 1996, 19 ecclésiastiques et religieux catholiques seront assassinés en Algérie. Parmi eux, les moines de Tibhirine, quatre Pères blancs de Tizi Ouzou, et Mgr Pierre Claverie, évêque d’Oran, tué le 1er août 1996.

Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, un groupe d’une vingtaine d’individus se présente aux portes du monastère de Tibhirine. Ils pénètrent de force à l’intérieur et enlèvent sept moines. Deux membres de la communauté, Frère Jean-Pierre et Frère Amédée, qui dormaient dans une autre partie du monastère, échappent aux ravisseurs.

Pendant plusieurs jours, il n’y a pas de nouvelles officielles des moines. Entre le 18 et le 27 avril, un communiqué attribué au GIA assure que les moines sont toujours vivants. Il propose un échange de prisonniers.

Le 30 avril, un envoyé des ravisseurs se présente au consulat de France à Alger. Il livre un message de Djamel Zitouni, un chef local du GIA, et une cassette audio sur laquelle on entend les voix, reconnaissables, des sept moines. Dans cet enregistrement datant du 20 avril, Christian de Chergé dit notamment: «Dans la nuit du jeudi au vendredi, les moudjahiddin nous ont lu le bulletin de la Jamaa Islamiyya Moussalaha dans lequel il est demandé au gouvernement français de libérer un certain nombre d’otages appartenant à ce groupe en échange de notre libération, cet échange semblant être une condition absolue».

Le 21 mai, un nouveau communiqué attribué au GIA annonce: «Nous avons tranché la gorge des sept moines, conformément à nos promesses». L’annonce du massacre suscite une très forte émotion en France. Le 28 mai, 10’000 personnes se rassemblent à Paris pour rendre un dernier hommage aux moines assassinés.

Le 30 mai, le gouvernement algérien annonce la découverte des dépouilles des moines, près de Médéa.

Le Père Armand Veilleux, procureur général de l’ordre cistercien — ordre auquel les moines appartenaient — se rend en Algérie et demande à voir les corps. Il essuie d’abord un refus de l’ambassade de France, puis est informé que seules les têtes ont, en réalité, été retrouvées. Par la suite, aucune autopsie officielle ne sera mentionnée par les autorités algériennes. L’identité des moines a toutefois pu être établie le 31 mai.

Les obsèques ont lieu à la Basilique Notre-Dame d’Afrique d’Alger le 2 juin 1996. Ils sont enterrés au monastère de Tibhirine deux jours plus tard.

Une vérité toujours cachée

Aujourd’hui encore, l’identité des personnes ayant enlevé les moines reste incertaine. Plusieurs versions se confrontent.

La version officielle du gouvernement algérien implique le GIA de Djamel Zitouni, un de ses chefs de guerre. Cette version se heurte cependant au fait que les corps des moines n’ont pas été retrouvés et qu’aucun rapport d’autopsie n’a été communiqué. De plus, des doutes subsistent quant à l’authenticité des deux communiqués attribués officiellement au GIA.

Certaines voix accusent les services secrets algériens d’avoir commandité l’assassinat des moines. Les services auraient infiltré le GIA, avec notamment la collaboration de Djamel Zitouni, afin de discréditer les islamistes dans l’opinion publique.

Une autre version parle d’une bavure de l’armée algérienne. Les sept moines auraient été tués par erreur depuis un hélicoptère de l’armée algérienne dans un camp, peu après leur enlèvement par le GIA.

Pour éclaircir les circonstances de la mort des moines et obtenir réparation, une plainte avec constitution de partie civile est déposée à Paris, le 9 décembre 2003, au nom de membres de la famille du Frère Christophe Lebreton, un des moines assassinés, et du Père Armand Veilleux. En février 2004, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire.

En octobre 2014, les juges antiterroristes français Marc Trévidic et Nathalie Poux, assistés de cinq experts, sont finalement autorisés à effectuer l’autopsie des crânes en Algérie. Les autorités algériennes refusent qu’ils ramènent en France les prélèvements effectués sur les dépouilles et qui permettraient de départager plusieurs hypothèses contradictoires.

En juillet 2015, les conclusions de l’expertise des têtes tendent à privilégier l’hypothèse d’une décapitation post-mortem. La date estimée du décès ne correspond pas non plus à la thèse officielle de l’armée, qui s’en retrouve décrédibilisée.

Un troisième juge a récemment repris le dossier des assassinats, qui traîne depuis maintenant 12 ans.

En 2010, le film Des hommes et des dieux, de Xavier Beauvois, avec notamment Lambert Wilson et Michael Lonsdale, relate de façon précise les événements de Tibhirine. Le film a connu un important succès, remportant en particulier le Grand Prix au Festival de Cannes 2010 et le César du meilleur film. (cath.ch-apic/arch/rz)

Le site officiel des familles des moines

Marie-Dominique Minassian étudie depuis des années les écrits des moines de Tibhirine. | © Raphaël Zbinden
11 mai 2016 | 09:45
par Raphaël Zbinden
Temps de lecture : env. 12  min.
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