Soupes de carême
Abbé Dominique Rimaz: «Le carême est un temps de joie»
Avec l’abbé Dominique Fabien Rimaz (6/7)
Pour l’abbé Dominique Fabien Rimaz, le carême est d’abord un temps de joie. La joie de retourner vers Dieu. Prêtre en paroisse à Fribourg, il prend son repas au milieu des paroissiens venus partager la soupe de carême du vendredi à la salle St-Paul, dans le quartier populaire du Schönberg.
Jean-Marie Rotzer, le carême dans l’action
Avec Jean-Marie Rotzer (5/7)
Le Loclois Jean-Marie Rotzer est engagé dans de nombreuses actions humanitaires. Pour lui, le carême se conjugue avec le partage, notamment pour l’Afrique. Retour sur un parcours marqué par la réflexion et un engagement fort.
Carême, un temps pour l’engagement
Avec Maryvonne Ding (4/7)
Autour d’une soupe aux saveurs exotiques, Maryvonne Ding explique que Carême rime, pour elle, avec engagement pour l’humanité et la planète. Bénévole au sein de plusieurs œuvres d’entraides et associations, dont l’Action de Carême (AdC), la fidèle de la paroisse St-Pierre, à Fribourg, estime que la période qui précède Pâques est particulièrement propice à la réflexion sur soi-même et sur le monde.
Anne-Marie Gavray: «Carême peut s’écrire ‘Car’aime’»
Avec Anne-Marie Gavray (3/7)
«Carême peut s’écrire ‘Car’aime’», relève la responsable laïque du foyer de charité des Dents-du-Midi pour qui ce temps privilégié invite à refaire l’expérience du pardon. En partageant la soupe, elle évoque son Carême et de celui des retraitants qu’elle accueille avec le Père Jean-René Fracheboud au foyer.
Nicolas Buttet: «Le prophétisme religieux manque aujourd’hui»
Avec Nicolas Buttet (2/7)
Carême, c’est «un temps béni pour réorienter notre vie vers Dieu», explique le Père Nicolas Buttet. Autour d’une soupe frugale, le fondateur de la communauté Eucharistein insiste sur l’urgence de ce retour filial: à ses yeux, l’unique réponse à la crise de notre temps.
Carême: «Un temps pour redécouvrir notre ciel intérieur»
Le carême est le temps du «désencombrement», nous explique le philosophe Jacques de Coulon autour d’une première soupe partagée à Fribourg. Entre deux cuillerées, l’ancien recteur du collège Saint-Michel évoque ce long chemin de dépouillement qui mène à la joie. La «vraie». Et pour fonder son propos, il convoque à notre table Etty Hillesum, Simone Weil ainsi qu’un Père chartreux.