Le pape François, lors de l'Angélus, Place Saint-Pierre | flickr/catholicism/CC BY-NC-SA 2.0
Vatican

Nul ne peut être exclu du cœur de Dieu, assure le pape François à l’Angélus

«Aucune condition humaine ne peut constituer un motif d’exclusion du cœur du Père», a affirmé avec insistance le pape François le 31 janvier 2016, lors de la prière de l’Angélus au Vatican. L’évêque de Rome a présidé la prière dominicale, depuis le Palais apostolique place Saint-Pierre, rejoint comme chaque année par deux jeunes de l’Action catholique italienne.

L’Evangile du jour, a assuré le pape dans sa brève catéchèse, «met en lumière une tentation à laquelle l’homme religieux est toujours exposé – nous y sommes tous exposés – et dont il faut résolument s’éloigner: la tentation de considérer la religion comme un investissement humain et, par conséquent, de se mettre à ›faire un contrat’ avec Dieu en cherchant son propre intérêt».

Dieu prend soin de toutes ses créatures

«A l’inverse, a-t-il expliqué, il faut accueillir la révélation d’un Dieu qui est Père et qui prend soin de toutes ses créatures, y compris de la plus petite et de la plus insignifiante aux yeux des hommes».

Et le pape François de poursuivre: «C’est en cela que consiste le ministère prophétique de Jésus: annoncer qu’aucune condition humaine ne peut constituer un motif d’exclusion – aucune condition humaine ne peut constituer un motif d’exclusion – du cœur du Père et que l’unique privilège aux yeux de Dieu est celui de ne pas avoir de privilèges, de ne pas avoir de ›parrains’, d’être abandonnés entre ses mains».

Le pape n’a pas dit un mot au lendemain du «Family Day», une manifestation de masse organisée à Rome contre le projet de loi sur les unions civiles pour les couples de même sexe. Avec le soutien timide de l’épiscopat italien, quelques centaines de milliers de personnes étaient rassemblées la veille au Cirque Maxime pour défendre en particulier les droits et l’avenir des enfants, alors que le projet de loi Cirinna vise à ouvrir l’adoption aux couples de même sexe.

Caravane de la paix

A l’occasion de la Journée mondiale de la lèpre, le pape François a souligné après l’Angélus que si la maladie régresse, elle frappe encore malheureusement les personnes les plus pauvres et marginalisées. Il a alors fait appel à la solidarité envers ceux qui sont frappés par la maladie, et invité à soutenir ceux qui les assistent, «de braves laïcs, de braves sœurs, de braves prêtres».

Comme chaque année, lors du dernier Angélus du mois de janvier, l’évêque de Rome a été rejoint à la fenêtre du Palais apostolique par un jeune garçon et une jeune fille de l’Action catholique italienne. Sur la place, plusieurs milliers d’entre eux étaient réunis pour la «caravane de la paix». Comme l’an passé, il a renoncé au traditionnel lâcher de colombes avec les deux jeunes, préférant donner le coup d’envoi d’un lâcher de ballons, «symboles de paix», depuis la place. (cath.ch-apic/imedia/ami/be)

 

Le pape François, lors de l'Angélus, Place Saint-Pierre | flickr/catholicism/CC BY-NC-SA 2.0
31 janvier 2016 | 14:24
par Jacques Berset
Temps de lecture : env. 2  min.
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