Paris brûle-t-il? Les terroristes frappent au cœur de la capitale
Un commentaire de Bernard Litzler, directeur de Cath-Info
Lausanne, 14.11.2015 (cath.ch-apic) Une nuit d’horreur. Des dizaines de morts, ce vendredi 13 novembre, à Paris et en région parisienne. Les terroristes ont frappé, une fois encore, au cœur de la France.
La France est sous le choc, hébétée, traumatisée, indignée. La France vivante, celle du football, des concerts, des terrasses de restaurant. La France en son savoir-vivre, en sa légèreté vivifiante. Davantage qu’en janvier avec les attentats contre Charlie Hebdo, voici des gens ordinaires, des victimes sans nom.
La France, en ses souffrances, attriste, interpelle, émeut. Le choc est immense. Car la lutte semble disproportionnée entre des tueurs frappant à l’aveugle et une population civile devenue cible dans ses activités de loisirs: aller au concert, au stade ou au restaurant.
La nation est touchée, au cœur. Et nous avec. Que de messages adressés au président français: le monde occidental se sent solidaire. Et le pape a réagi aussitôt pour manifester son horreur et son indignation.
«Puissions-nous recevoir la grâce d’un cœur ferme et sans haine»
Face à ces actes inqualifiables, le cardinal de Paris, André Vingt-Trois a appelé à la modération: «Face à la violence des hommes, puissions-nous recevoir la grâce d’un cœur ferme et sans haine».
Le temps du deuil est là, déjà. Il sera long, sans doute, car le traumatisme est sévère. Mais la France, théâtre permanent de divisions politiques et sociales, saura rebondir. Elle ne cédera pas face au terrorisme, c’est évident. Le sursaut de vie est inscrit dans ses gènes. Allons, enfants de la patrie, nous sommes à vos côtés! Le vendredi 13 n’est pas une fatalité. (apic/bl)