L’Abbaye de Saint-Maurice à l'honneur à l'UNESCO
Paris, 16.09.2015 (cath.ch-apic) Plus d’une centaine d’invités ont chaleureusement applaudi, le 14 septembre 2015 au siège parisien de l’UNESCO, le film «L’Abbaye de Saint-Maurice, 1500 ans d’histoire» (Le Sang et la Sève), du réalisateur montheysan Christian Berrut. Parmi les spectateurs étaient notamment présents de nombreux représentants des 195 pays membres de l’UNESCO, du Canada à la Chine en passant par les pays arabes.
Jean-Frédéric Jauslin, ambassadeur de la Délégation suisse auprès de l’UNESCO a accueilli les invités, rapporte l’Abbaye valaisanne dans un communiqué du 16 septembre. Pascal Couchepin, ancien président de la Confédération et actuel président du Comité de haut patronage du 1500e anniversaire de la fondation de l’Abbaye de Saint-Maurice, a souligné l’importance du monastère valaisan comme foyer de culture. Il a notamment évoqué son Collège renommé, dont il fut élève. Il a rappelé l’exceptionnelle longévité de l’Abbaye, faisant le parallèle avec celle du Monastère Sainte-Catherine du Mont Sinaï. Tous deux sont en effet les plus anciens établissements monastiques de la Chrétienté, dont l’activité n’a jamais été interrompue. L’ancien conseiller fédéral a également invité à penser aux chrétiens d’Orient dans ces moments difficiles.
Le rocher, l’eau et les fleurs…
Le nouvel Abbé de St-Maurice, Mgr Jean Scarcella, a remercié l’UNESCO pour son soutien et sa reconnaissance du 1500e anniversaire de la fondation de l’Abbaye de Saint-Maurice parmi les anniversaires auxquels l’institution s’est associée pour les années 2014-2015. Il a également exprimé sa gratitude envers celles et ceux qui ont œuvré à l’organisation des festivités de cette année jubilaire, en inscrivant celle-ci dans une perspective de continuité et d’avenir. Le rôle de l’Abbaye comme lieu d’échange et de dialogue interculturel et interreligieux a été mis en évidence par l’Abbé. Ce dernier a évoqué le cadre dans lequel celle-ci a vu le jour, composé de trois élément majeurs: le rocher (dont dérive le nom primitif du lieu, Agaune), l’eau (dont une source baigne le site abbatial) et les fleurs de la plaine sur laquelle sur déroula le martyre de la légion commandée par Maurice à la fin du IIIe siècle. Depuis 1500 ans, c’est au pied de la même falaise, dont la même source s’échappe, que la même prière de louange fleurit chaque jour…
La projection du film a été chaleureusement applaudie, assure l’Abbaye de St-Maurice (apic/com/rz)