Le Réseau écclésial pan-amazonien aux Etats-Unis en même temps que le pape
Brasilia, 03.09.2015 (cath.ch-apic) Une délégation du Réseau ecclésial pan-amazonien (Repam) ira aux Etats-Unis pendant la visite du pape François, du 22 au 28 septembre 2015. Le Comité exécutif du Repam tente par ailleurs d’améliorer son fonctionnement en créant des comités nationaux, en plus du comité central du Réseau.
«La réunion du Repam, qui se tiendra à Bogota en septembre, va permettre aux évêques des huit pays qui composent le Réseau de se rencontrer», a indiqué Mgr Claudio Humes, président de la Commission pour l’Amazonie au sein de la Conférence épiscopale du Brésil (CNBB). «Cette réunion est d’autant plus importante qu’il existe un fort enthousiasme autour de la mission à laquelle s’est attelée le Repam. Il est important de continuer ce travail et de porter les projets que nous avons en commun pour l’Amazonie», a affirmé le prélat brésilien. Le Réseau a pour objectif de «renforcer la fraternité et la solidarité, afin de favoriser le dialogue et l’unité ecclésiale au service de la vie en Amazonie».
Evoquer la question indigène à l’ONU
L’autre information révélée par Mgr Humes est la décision du Repam d’aller à la rencontre du pape François, lorsque ce dernier se rendra aux Etats-Unis. «Nous aussi nous serons présents là-bas au moment où il ira à Washington et New-York. Nous serons là-bas pour évoquer une fois de plus les droits humains. En particulier devant l’Assemblée des Nations Unies (ONU), où nous allons de nouveau évoquer la question indigène dans cette région du monde. Nous évoquerons également l’inquiétant problème de la traite humaine en Amazonie», a informé l’ancien archevêque de Sao Paulo.
Ouverts au dialogue
Le cardinal brésilien a également réaffirmé le caractère prophétique du Repam, destiné à la défense des peuples et de l’écologie, au service de l’Amazonie. «Nous voulons rester simples et sommes ouverts au dialogue, sans pour autant cesser d’être prophétiques. Ce qui signifie que nous n’allons pas cesser de dénoncer ce qui doit l’être. Mais nous souhaitons également écouter ce que les autres ont à nous dire. C’est très important. Le Repam est aussi animé par ce souci d’écoute. Etre prophètes ne signifie pas seulement dénoncer, mais aussi être ouverts, écouter et être capables de s’enrichir grâce au dialogue, afin d’avoir des positions plus lucides et objectives que la simple dénonciation», a t il conclu. (apic/jcg/rz)