Caritas aux objets trouvés

Lausanne, 28.08.2015 (cath.ch-apic) Dès l’année prochaine, il se pourrait que ce soit un jeune en formation ou une personne à l’AI en réinsertion qui vous rende votre porte-monnaie perdu. C’est du moins l’idée sur laquelle planche Grégoire Junod, le municipal en charge de la Police, rapporte le quotidien 24 heures.

«Du point de vue légal, la police a pour fonction de remettre les objets soit à la justice de paix, soit à un organisme désigné», rappelle Grégoire Junod. En clair, la gestion, le guichet des objets trouvés n’a jamais été une tâche réellement policière. Ce sont d’ailleurs trois employés de l’administration qui assurent ce service au bureau officiel de la Riponne. Et celui-ci restera le point de centralisation des objets égarés et retrouvés dans la ville. Celle-ci travaille actuellement à un projet commun avec Caritas. Les objets trouvés pourraient être gérés soit par des jeunes en formation, soit par des personnes à l’AI en cours de réinsertion professionnelle. Les employés actuels seront quant à eux intégrés à des emplois dans l’administration lausannoise, «probablement à la police», précise Grégoire Junod, pour qui cette opération est surtout intéressante du point de vue de la réinsertion.

Si l’externalisation de ce service entre en vigueur, il sera néanmoins toujours possible de se rendre dans un poste de police pour déposer un objet. A l’heure actuelle, ce sont quelque 15’000 objets qui sont ramenés chaque année au bureau de la Riponne. «Et environ un tiers est récupéré par le perdeur», indique Sylvain Jacot-Descombes, de la police municipale. Sans compter les 20’000 appels annuels. (apic/ag/bh)