Hiroshima: Des jésuites miraculeusement sauvés?
Hiroshima, 10.08.2015 (cath.ch-apic) Quatre jésuites qui se trouvaient proches du point d’explosion de la bombe atomique, le 6 août 1945 à Hiroshima, ont survécu de façon inexpliquée aux radiations.
La bombe atomique lancée sur la ville japonaise de Hiroshima a instantanément tué 80’000 personnes. On estime à 130’000 le nombre de personnes mortes après-coup des effets de l’explosion.
Les prêtres jésuites Hugo Lasalle, Hubert Schiffer, Wilhelm Kleinsorge et Hubert Cieslik étaient dans le presbytère de l’église Notre-Dame de l’Assomption au moment de la déflagration. L’église est l’un des rares bâtiments à avoir résisté au souffle de la bombe, rapporte l’agence d’information catholique américaine CNA.
Le Père Cieslik a indiqué dans son journal que lui et ses confrères n’avaient souffert que de légères blessures, causées par la brisure des fenêtres. Les docteurs qui les ont examinés par la suite les avaient avertis que la dose radioactive reçue produirait de sérieuses lésions des tissus, qu’ils tomberaient rapidement malades et mourraient prématurément. Ce diagnostic ne s’est pourtant jamais concrétisé. Les prêtres n’ont développé aucune maladie.
Protégés par le rosaire
Le Père Schiffer a raconté son histoire Lors d’un congrès, en 1976 à Philadelphie, à l’est des Etats-Unis. Il avait alors confirmé que ses confrères jésuites étaient toujours vivants et en bonne santé. Ils ont été examinés par des dizaines d’experts plus de 200 fois au cours des années qui ont suivi la tragédie d’Hiroshima, sans qu’aucune trace de radiation ne soit trouvée dans leurs corps.
Les quatre prêtres ont toujours été persuadés d’avoir bénéficié de la protection de Dieu et de la Vierge. «Nous vivions d’après le message de Fatima et priions le rosaire chaque jour», ont-ils expliqué. (apic/cna/rz)