Cristina Kirchner, ancienne présidente argentine (Photo: Ministerio de la Cultura de la Republica Argentina/Flickr/CC BY-SA 2.0)
Vatican

La présidente argentine reçue pendant deux heures par le pape François  

Rome, 8 juin 2015 (Apic) Cristina Kirchner, présidente de la République d’Argentine, a été reçue le 7 juin 2015 pendant près de deux heures par son compatriote le pape François. Elle lui a offert de nombreux cadeaux au terme d’un entretien privé de plus d’une heure et demie. Prévue initialement une heure plus tôt, la visite du président vénézuélien Nicolás Maduro, controversé dans son propre pays, n’a en revanche pas eu lieu.

Au terme de cette rencontre, le Saint-Siège a seulement assuré que Cristina Kirchner avait souhaité «manifester une fois encore au pape l’affection et la proximité du peuple argentin et demander sa bénédiction pour tous ses compatriotes».

Au Vatican, Cristina Kirchner est venue avec de nombreux cadeaux pour le pape, parmi lesquels un immense tableau représentant l’évêque salvadorien Oscar Romero (1917-1980), récemment béatifié, mais aussi deux bas-reliefs ainsi qu’un panier de victuailles. Elle lui a également offert de nombreux ouvrages, parmi lesquels le poème mythique argentin Martin Fierro, très apprécié par le pontife. Ce dernier, quant à lui, a offert à la présidente argentine une copie de l’icône de la Vierge de la tendresse.

Nicolás Maduro absent

A quatre mois des élections présidentielles dans le pays, lors desquelles elle ne pourra pas briguer un nouveau mandat, Cristina Kirchner a été reçue pour la quatrième fois au Vatican par son compatriote. Elle s’était également entretenue avec le pape au Brésil en juillet 2013. Elle est venue au Vatican en marge d’une conférence de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à Rome.

Quant au président du Venezuela, Nicolás Maduro, il a renoncé à venir à Rome et à s’entretenir avec le pape François, comme initialement prévu, annonçant que ses médecins lui avaient interdit de voyager en raison d’une grippe et d’une otite. Cette excuse est pour certains toute diplomatique, alors que le président vénézuélien est de plus en plus contesté dans son pays, y compris par l’épiscopat.

Non loin de la place Saint-Pierre, des conseillers municipaux de la ville de San Cristóbal ont entamé le 5 juin une grève de la faim contre la politique du président Maduro. Ils réclament en particulier la libération des prisonniers politiques. (apic/imedia/ami/rz)

 

Cristina Kirchner, ancienne présidente argentine
8 juin 2015 | 07:32
par Raphaël Zbinden
Temps de lecture : env. 2  min.
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