A 40 ans, la revue Sources explore la terre promise du net
Lausanne, 9 mai 2015 (Apic) Comment articuler au mieux l’information imprimée et électronique? Le colloque marquant les 40 ans de la revue dominicaine romande Sources, qui s’est déroulé le 9 mai 2015 à Lausanne, s’est intéressé à l’expérience de Patrick Vallélian, directeur de la plateforme de journalisme d’investigation Sept.info et du magazine Sept.
«40 ans c’est le temps de la traversée du désert, c’est aussi l’entrée dans la terre promise. Quelle sera-t-elle?», s’est interrogé Guy Musy, directeur de Sources. 25 personnes ont participé à cette réflexion sur l’avenir du journalisme, qui se déroulait au chemin des Abeilles, au siège de Cath-Info, le centre des médias catholiques de Suisse romande. Parmi elles se trouvaient d’éminents acteurs des médias catholiques et chrétiens romands, dont Patrice Favre et Geneviève de Simone-Cornet, respectivement rédacteur en chef et journaliste à l’Echo Magazine, Jean-Samuel Grand, éditeur de la revue œcuménique Itinéraires, ou encore Pierre Emonet, directeur de Choisir, la revue des jésuites de Suisse romande.
«Tous les participants ont trouvé de l’intérêt, à leur niveau professionnel, à s’enquérir de l’expérience de Patrick Vallélian en matière d’articulation entre la publication sur le net et l’imprimé», relève à cath.ch Pierre Pistoletti, collaborateur de Sources. Les discussions de groupe et la conférence, modérées par Bernard Litzler, directeur de Cath-Info, se sont déroulées dans une ambiance particulièrement constructive, marquée non par le sens de la compétition mais par un esprit de complémentarité, assure Pierre Pistoletti.
Papier et pixel, un couple à succès
Patrick Vallélian, lors de la présentation de son activité, a souligné que sa plateforme se voulait ouverte sur le monde, sur l’actualité et sur les nouvelles technologies. Il expliqué son option du «web first» en indiquant que cela allait de pair avec un journalisme à haute valeur ajoutée. L’ancien journaliste du quotidien romand «La Liberté» a souligné qu’il était possible de faire du bon journalisme avec peu de moyens, notamment en optimisant les outils technologiques bon marché et simples à utiliser. Il a relevé l’importance, pour tout site web, d’être actif sur les réseaux sociaux, Facebook en particulier. Patrick Vallélian a insisté sur la complémentarité du couple papier-web, notant que le format imprimé est une «clé» pour entrer sur la toile. Il a conclu que la première condition de la réussite était la qualité du contenu journalistique. (apic/pp/rz)