Beauraing: Elle était la dernière à avoir vu la Vierge
Beauraing, 11 février 2015 (Apic) Gilberte Degeimbre, la dernière voyante des apparitions de la Vierge à Beauraing, en Belgique est décédée le 10 février 2015 à l’âge de 91 ans, rapporte le site infocatho.be. Plus de 80 ans après les faits, elle attendait toujours de revoir la «Belle Dame».
Le 29 novembre 1932, pour la première fois, la Vierge apparaissait à cinq enfants de Beauraing, dans le diocèse de Namur, en Belgique. Des enfants qui étaient venus, chez les soeurs, rechercher une des leurs. Et c’est là, près du chemin de fer, à l’emplacement de l’aubépine que la «Belle Dame» est apparue. Apeurés, ils rentrent chez eux en courant, mais reviennent sur les lieux dès le lendemain soir pour découvrir que c’est la Vierge Marie qui leur apparaît. Ce sera le début d’une série d’une trentaine d’apparitions dont les enfants seront témoins jusqu’au 3 janvier 1933. Chaque jour, ils vont voir Marie, d’abord sur ce pont, puis dans un buisson de houx et enfin dans une aubépine plus proche d’eux.
Après une longue enquête, l’évêque de Namur, Mgr André-Marie Charue, évêque de Namur, reconnaît le 2 juillet 1949 le caractère surnaturel des événements et autorise le culte public de Notre-Dame de Beauraing. Un sanctuaire est érigé et Beauraing devient un lieu de pèlerinage qui reçoit encore aujourd’hui quelque 150’000 visiteurs par an.
Encadré
80 ans après les apparitions, dans un de ces derniers témoignages, Gilberte Degeimbre expliquait: «Toutes les paroles de la Vierge m’ont marquée. Elle nous a dit «d’être bien sages». J’ai réalisé progressivement que le monde a besoin de sagesse. Ce n’était pas seulement aux enfants qu’elle s’adressait. Nous devions transmettre ce message. Le monde a besoin de sagesse pour se rapprocher du Seigneur et se rendre compte que notre existence sur terre est très limitée et que la vraie existence est l’au-delà. Elle nous a demandé de prier, de prier toujours. Quand on voit le monde tel qu’il est aujourd’hui, n’a-t-on pas besoin de prier, même pour nous-mêmes? De prier et de retrouver le Seigneur, de retrouver sa mère. Ils ont toujours été unis, depuis l’annonciation jusqu’à la mort sur la croix. Je crois qu’il est grand temps que le clergé se rende compte de la grâce que nous avons reçue dans ce pays, en Belgique.» (apic/infocatho.be/mp)